Les femmes entrepreneures de la FEC sensibilisées à l’importance des normes et de la métrologie

Kinshasa, 14 août 2020 (ACP).- L’Association pour la promotion de la normalisation et la métrologie (APROMEN) et la Dynamique Femmes et Normalisation ont procédé depuis  mercredi à Kinshasa, à la sensibilisation des femmes entrepreneures de la Fédération des entreprise du Congo (FEC), à l’importance des normes et mesures exactes  de produits et service,  indique un document conjoint de ces deux structures parvenu vendredi à l’ACP.

Selon le document, cette journée de sensibilisation  ouverte aux femmes de toutes les catégories voulant investir à l’entrepreneuriat,  a permis d’éclairer la lanterne des femmes, afin de leur permettre de se conformer aux normes internationales sur les outils à utiliser face à la concurrence, la compétitivité, gage de survie sur les marchés en plein 21eme siècle.

L’APROMEN a estimé judicieux d’associer les femmes  à sa lutte en misant sur le dynamisme qui les caractérise, et la nécessité de les sensibiliser en tant que catégorie sociale subissant le plus les effets pervers d’une société fonctionnant sans référence.

« Nous, de la commission femme de la FEC, saluons l’action menée par l’APRONEM et la dynamique Femmes et Normalisation, car nous entreprenons dans l’agro-industrie, l’agriculture, la pêche, l’élevage et même dans les commerces et service. Nous avons un projet pilote appelé   le marché de samedi  et nous visons l’exportation. Pour ce faire, il nous faudra appliquer les normes et mesures », a indiqué  La présidente provinciale de la commission femme de la FEC, Edith Massamba

Bannir les Mesures traditionnelles

Pour sa part, Mme Rosalie Buima, présidente de la fédération des paysans producteurs agricoles Kinshasa leaders pionnière de DYFNOR-RDC,  a  plaidé pour la valorisation de la production  locale en visant l’exportation et le bannissement dans nos marchés, des mesures traditionnelles communément appelées « Ekolo, Sakombi, boite de tomate ». Ces meurettes,  estime Mme Buima, désorientent en termes de coûts et de calculs.

« Nous avons remarqué quelques faiblesse chez nos mamans commerçantes. C’est la raison pour laquelle nous les formons. On peut bien nous accompagner, nous financer, mais si nous même qui produisons sans respecter les normes, nous connaitrons des difficultés pour exporter. Nous devons valoriser les productions locales,  se préparer par  rapport à l’exportation. Il faut bannir les mesurettes telles que les sakombi, ekolo et boite de tomate car si une commerçante achète un sac de riz de 25 kg à 40.000 (quarante mille) FC et le vend par kg, elle pourra bien contrôler le coût, bien suivre ses bénéfices », a-t-elle  fait savoir.

L’APROMEN et la Dynamique Femmes et Normalisation se fixent l’objectif d’organiser des structures d’encadrement et suivi technique, en faveur des organisations d’encadrement des femmes actrices de développement, en rapport avec les activités de métrologie et de normalisation.

Ces deux structures tiennent également à initier et à soutenir une dynamique en faveur de l’implication des femmes dans les activités de la métrologie et de normalisation au niveau des regroupements régionaux tels que la SADC, le COMESA, la CEEAC, le CEMAC) et dans les instances internationales compétences. Rappelle-t-on. ACP/Fng/Nig/JFM

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