Kinshasa, 27 janvier 2022 (ACP).– Les ordonnateurs de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires domaniales et de participation (DGRAD) et des agents taxateurs des différents services d’assiettes ont pris l’engagement d’accroitre les recettes de l’Etat, au cours d’un séminaire de mise à niveau tenu du 24 au 26 janvier au Centre culturel Boboto, dans la commune de la Gombe, a appris l’ACP jeudi de cette régie financière
Organisée par la DGRAD, cette formation s’inscrit dans le cadre de la recherche des voies et moyens pour la maximisation des recettes afin d’atteindre des assignations budgétaires fixées par le gouvernement pour l’exercice fiscale 2022 en cours, selon le contrat de performance signé entre le ministère des Finances et les régies financières.
Outre la mobilisation accrue des recettes, la formation des agents commis à cette fonction d’ordonnateur consiste à démontrer l’importance de l’activité de l’ordonnancement comme moteur de la mobilisation des recettes attendues par le gouvernement, pour la réalisation de son programme d’action.
Elle poursuit aussi le réveil de la nécessité d’exécuter les opérations de taxation et d’ordonnancement dans le strict respect du cadre légal et réglementaire qui, à la fois sécurise les recettes de l’Etat et assure aux assujettis la garantie de ses droits.
Les matières dispensées ont porté sur les procédures d’ordonnancement sur l’éthique, la responsabilité de l’agent ordonnateur et les procédures d’ordonnancement dans certains secteurs d’assiettes, notamment dans le secteur du Commerce extérieur, de l’Environnement, du Conseil permanent de la comptabilité au Congo, de l’Urbanisme et habitat et des Ressources hydraulique et énergique.
La directeur générale adjointe en charge de l’administration et finances, Christine Epuluke Bombula qui a clôturé ce séminaire, a rappelé les grand défis à relever dans le cadre des assignations à la DGRAD qui s’élève à 2.935.021 772.708 (deux mille neuf cent trente-cinq milliards, vingt-un millions, sept cent soixante-douze mille, sept cents-huit) FC.
Pour la réalisation de ce défi, a dit Mme Epuluke, la formation est d’une nécessité capitale. « La réalisation des recettes par le recouvrement des sommes dues au trésor public exige une taxation et un ordonnancement de qualité », a-t-elle souligné, ajoutant que cela ne possible que lorsque l’ordonnateur et le taxateur maitrisent leur domaine de compétence.
« L’ordonnateur n’a pas seulement des droits mais aussi des devoirs d’être informé et de se former pour améliorer son rendement dans le but de maximiser les recettes de l’Etat », a soutenu Mme Epuluke.
A l’issue de la formation, les participants ont souhaité que ce genre de séminaire de mise à niveau des ordonnateurs de la DGRAD puisse s’étendre aux autres métiers à savoir : agents recouvreurs, huissiers fiscaux, inspecteurs et contrôleurs.
Les participants ont suggéré également que la Direction générale de cette régie financière mette à leur disposition des instruments de travail les différents instruments juridiques indispensables pour l’exercice de leur fonction. ACP/ZNG/RNL/NKV/SGB/TKM/MMC