Les parties prenantes appelées au sens élevé pour rendre effectif l’industrialisation du cuir en RDC

Kinshasa, 04 août 2022 (ACP).- Le directeur de cabinet au ministère de l’Entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises (EPME), Justin Magala, a  appelé les parties prenantes, lors de la troisième journée de la 6ème semaine d’industrialisation de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui se tient du 02 au 06 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC),  au sens élevé pour rendre effectif l’industrialisation du cuir dans leurs pays  respectifs.

Cette troisième journée était placée sous le thème : « le point de vue de l’industrie du cuir sur les environnements commerciaux et de production actuels destinés aux marchés nationaux, régionaux et internationaux et leur impact sur l’intégration et l’industrialisation régionales ».

Le directeur de cabinet Magala qui intervenait ce jeudi au nom du ministre d’Etat en charge de l’entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises (EPME) a indiqué, à cet effet, que ce grand rendez-vous d’affaire a pour objectif la promotion de l’industrialisation par l’agro-transformation, la valorisation des minéraux et les chaînes de valeur régionales pour une croissance économique inclusive et résiliente. Il constitue également un motif l’échange d’expériences et le lieu pour la mutualisation des forces pour booster la transformation locale des ressources naturelles dans l’espace SADC et le renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises (PME), des petites et moyennes industries (PMI).

 Il a souligné que dans chaque province de la RDC, il y a possibilité d’implanter la chaîne de valeur de la filière cuir pour aider les entrepreneurs et les entreprises locales d’améliorer la qualité de leurs produits au service en faveur de leur population.

« La RDC étant un pays potentiellement riche en sol et sous-sol, il est évident que la mise en place des chaines de valeur régionales pour une croissance économique inclusive dans le secteur de cuir puisse être effectif dans toute les provinces au bénéfice de nos jeunes entrepreneurs pour améliorer leur savoir-faire », a dit M. Magala.

Vers le développement de la chaîne de valeur régionale de l’industrie du cuir

Par ailleurs, le premier pénaliste, le directeur générale de l’agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais (ANADEC), Ézéchiel Biduaya Musumbu, qui est intervenu sous le thème : « investir dans la chaîne de valeur du cuir: cas de l’incubateur de cuir en RDC », a indiqué dans l’étude de faisabilité que la RDC dispose plus de quarante millions de chaînes de valeur dans toute les catégories pour développer le secteur de la filière cuir.

Il a fait savoir lors de cet échange qu’il faut réaménager les abattoirs qui constituent en même temps, un défis et une opportunité pour les pays de la SADC en artisanat et tannerie, avant d’insister sur la mise en place d’une industrie de cuir pour que la RDC diminue l’importation du cuir dans ce secteur.

M. Biduaya a informé ses homologues qu’à l’ANADEC, la direction a mis à la disposition des entrepreneurs, trois façons pour les accompagner, notamment doter les entrepreneurs des compétences managériales pour développer leurs entreprises, mettre l’accent sur l’aspect de la formation technique pour améliorer leur qualité de produit et la formalisation dans l’élaboration de projets des affaires.

Le directeur générale de l’ANADEC, M. Ézéchiel Biduaya a laissé entendre que le groupe appelé « les accélérés » ont la forme technique en processus de fabrication de chaussures avec pour ambition d’implanter les incubateurs dans les restes de provinces où nous avons la matière première ce, afin de substituer le marché d’importation et développer le « made in DRC » pour créer la richesse dans le pays mais aussi les emplois.

M. Auguy Bolanda, chargé de mission de l’Agence des zones économiques spéciales a indiqué dans son adresse qu’il faut des zones économiques spéciales pour reconquérir l’industrialisation de secteur de cuir dans les pays de la SADC.

Il a relevé par ailleurs, les différents objectifs pour parvenir à cet aspect, notamment créer un climat des affaires pour attirer les investisseurs, équilibrer l’industrialisation de la RDC partout où nous avons les potentiels, arriver à créer des emplois. M. Bolanda a relevé à ce sujet que la statistique montre que plus de 90% des jeunes sont dans le chômage.

Pour Mme Lugna, représentante de la Banque arabe de développement de l’entrepreneuriat en Afrique (BADEA), la mission est de travailler pour renforcer entreprises africaines évoluant dans le secteur de l’entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises africaines, aussi établir le lien entre les PME et d’autres corporation surtout la participation des femmes et jeunes pour améliorer les conditions de la vie de la population.

Elle a relevé que ce secteur souffre de l’accès au financement, à la formation et l’information pour son développement, d’où il y a lieu de développer une bonne politique pouvant rassurer les entrepreneurs ainsi que les entreprises.

Mme Lugna a rassuré à tout pays de la SADC de son l’accompagnement de la BADEA dans le secteur cuir afin de consommer localement les produits inventés par nos différents jeunes entrepreneurs, une façon d’augmenter les économies locales. ACP/ODM/NKV/NMM/CDM

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