Kolwezi, 29 mai 2021 (ACP).- Le gouverneur intérimaire du Lualaba, Fifi Masuka Saini, a procédé samedi à la clôture du colloque international sur les ressources naturelles et environnement dans la salle Immaculata dans la commune de Dilala à Kolwezi. Elle a, à cette occasion, indiqué que les recommandations issues du colloque engagent tous devant la société et seront les jalons dans la prise de décisions au niveau provincial ainsi qu’aux niveaux des Entités Territoriales décentralisées.
Elle a souligné la nécessité de la mise en place d’une commission consensuelle de suivi et évaluation des recommandations qui produira un chronogramme qu’il jugera utile et un tableau de bord des actions entreprises dans le domaine des ressources naturelles et environnement
afin de proposer d’éventuels réajustements et recadrages.
Elle a invité les participants à se mettre résolument au travail et à mettre en pratique ces résolutions. De son côté, le recteur de l’Université de Lubumbashi (UNILU), prof Gilbert Kishiba Fitula, a indiqué que ce colloque a permis au pays de dégager les voies et moyens qui serviront de modèle dans l’exploitation des ressources naturelles et environnement de la RDC. Le recteur de l’Université de Kolwezi, Kashala Kapalu, a pour sa part remercié les participants pour l’abnégation dont ils ont fait montre lors de ce colloque. Quid des recommandations ? Ce colloque international qui a réuni plus de 300 personnes a suggéré le renforcement des capacités pour atteindre les objectifs de développement et de participer aux négociations sur les enjeux mondiaux.
Les participants sont appelés également à s’approprier l’agenda 2063 qui est un cadre stratégique pour une Afrique prospère et de renforcer la cohésion entre les peuples en Afrique. Il leur est aussi demandé d’entreprendre des recherches multidisciplinaires et multisectorielles pour garantir une participation efficace de la RDC aux négociations internationales.
Les organisateurs ont également préconisé des séances de restitution du présent colloque en milieu rural avec l’implication des autorités coutumières et de promouvoir une gestion particulière des ressources naturelles et une meilleure collaboration entre les peuples autochtones, les communautés locales et les acteurs non- gouvernementaux. Les autorités politico-administratives sont invitées au respect des lois en matière de l’eau et de promouvoir la bonne gouvernance. ACP/C.Lutete/Fmb