Mbuji-Mayi : baisse du prix de la mesure de cacahouète de près de 3kg

Mbuji-Mayi, 22 mai 2024 (ACP).- La mesurette de cacahouète de près de 3kg, est passée, depuis le début du mois de mai en cours, de 16500Fc à 14500Fc sur le marché de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï oriental, au centre de la République démocratique du Congo (RDC), a constaté l’ACP sur place.

« Généralement, pendant cette période, le prix de cacahouète est revu à la baisse sur nos marchés. Un meka (mesure de près de 3kg) des cacahouètes qui coutait 16500 voire 17000fc, aujourd’hui nous la vendons à 14500fc-14000Fc. Cette baisse se justifie par le prix de transport qui est revu un peu à la baisse grâce notamment à la stabilité du prix de gasoil et à l’arrivée de la saison sèche », a fait savoir Marlin Mposhi, opérateur économique du secteur. « La saison sèche est une période qui nous facilite beaucoup la tâche, surtout pour nos routes. Pendant la saison de pluie, lorsqu’il y a beaucoup de boues sur la route, nous traversons ce que nous appelons période de vaches maigres et de beaucoup d’efforts, car, nous consommons beaucoup de carburants. Mais, pour le moment, il n’y a pas de pluies et les routes qui mènent vers les zones de production sont plus au moins praticables », a laissé entendre George Kabeya, chauffeur de camion qui faisait décharger sa cargaison.

« L’arachide est un aliment qui est très présent dans les habitudes alimentaires des Est-Kasaïens, au regard de ses vertus pour l’organisme humain. Il est notamment utilisé comme pâte à tartiner, consommé grillé ou en forme de lait d’arachide ainsi que comme ingrédients dans la cuisson des légumes », a dit une femme ménagère.

Le prix de la farine de manioc dans la ville de Mbuji-Mayi, reste statique que pendant la saison de pluie. « La farine de manioc, elle garde le même prix que pendant la saison de pluie. Une mesurette coûte 5500fc, une autre, plus petite se négocie à 3000fc. Nous constatons, malheureusement, que les transporteurs ne sont pas cléments envers nous en transportant ce produit et que des taxes sont payées à cher. Les différents services qui les perçoivent sont stricts. Cela impacte sur le panier de la ménagère », a dit John Lutumba, gérant d’un dépôt de vente du produit. Et de renchérir. « Nous demandons aux autorités de notre province de bien vouloir régler cette situation au risque de créer inutilement une crise sur le marché. Nous plaidons pour que les transporteurs qui viennent des différentes zones de production soient exemptés de certaines taxes afin de permettre aux consommateurs de s’approvisionner à bon marché ». ACP/

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