Kinshasa, 18 mai 2021(ACP).-Le ministre d’Etat et ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Chérubin Okende a annoncé, en début de week-end, la mise en place d’une mission d’audit de gestion dans tous les démembrements de son ministère, au cours d’une réunion avec les directeurs généraux, a appris l’ACP mardi d’une source du cabinet du ministre.
Il a dit avoir institué cette mission pour avoir les éléments rationnels susceptibles d’améliorer la gouvernance du secteur des transports. « Vous le savez pertinemment bien que c’est un secteur grand qui comporte aussi beaucoup de pesanteurs et beaucoup de défis à relever », a déclaré M. Okende qui dit avoir reçu l’autorisation du ministre d’Etat et ministre du Portefeuille pour la participation du Conseil supérieur du portefeuille (CSP).
Il a fait savoir qu’il y aura le déploiement des experts du ministère du Portefeuille qui ont aussi été invités dans cette cérémonie solennelle.
M.Chérubin Okende a également informé les directeurs généraux que l’évaluation sur le travail de chacun aura bel et bien lieu, avant qu’intervienne celle du Chef de l’Etat.
L’objectif de cet audit est de permettre d’impulser les actions concrètes susceptibles de relever les défis nombreux qui sont les notre. « Je suis donc là en train de chercher les voies et moyens pour vous pousser à l’action », a-t-il dit en substance, relevant, par ailleurs qu’il compte sur l’appui de tous.
Relever le paradoxe congolais
A cet effet, le ministre Chérubin Okende a promis de travailler d’arrache-pied pour renverser le paradoxe d’un pays béni mais la population demeure pauvre, en exhortant tous les Directeurs généraux de son secteur, à une franche collaboration et implication totale dans les objectifs leurs assignés par le Chef de l’Etat et le Premier ministre.
« Nous allons penser ensemble pour relever ce défi de notre pays car, depuis l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance, elle endure un paradoxe qui consiste à dire que, nous sommes un pays béni de Dieu, avec des richesses prodigieuses, un scandale géologique en termes de potentialités, mais aussi, un scandale en termes de pauvreté de notre population », a-t-il soutenu.
Le ministre a laissé entendre que ce ne sont pas des ressources humaines qui manquent au pays et qui peuvent conjurer ce paradoxe, mais nous devons chercher à connaitre ce qui ne va pas, pourquoi devons-nous nous conforter dans cette situation pendant que notre peuple aspire à un destin de bonheur, de prospérité, dans un grand pays au cœur de l’Afrique. ACP/ZNG/KJI/Thd