Goma, 02 septembre 2021(ACP).- M. Musaka Safari, chef de bureau du commerce extérieur, représentant du Commissaire supérieur principal, le colonel François Kabeya Makosa, maire de Goma, a clôturé, mardi dans la salle CAP/Tuneko de Goma, les deux jours de formation organisée par l’Union humanitaire des Organisations paysannes et agriculteurs du Congo (UNHOPAC), en partenariat avec le chapitre AGOA-OSC portant sur les normes et certification du processus de commerce international en faveur des structures impliquées dans le développement de l’entrepreneuriat au Nord Kivu.
L’AGOA, loi sur la croissance et les opportunités en Afrique, pierre angulaire des relations commerciales des États Unis avec l’Afrique dans le domaine du commerce et de l’investissement, a été signée le 18 mai 2020 par le Président américain Bill Clinton.
Cette loi accorde un traitement hors taxe à plus de 6.400 produits exportés par les pays bénéficiaires vers les USA en fournissant à ces pays l’accès le plus libéral au marché américain et donne des motivations aux pays africains à devenir plus compétitif sur le plan mondial, en menant des réformes économiques et commerciales.
Selon Mme Patricia Maisha, présidente du consortium des réseaux des femmes congolaises (COREFE), c’est grace au plaidoyer de Mgr Milenge Mwenelwata, président du chapitre AGOA/Afrique francophone, que la RDC a intégré cette structure avec l’appui personnel du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Les participants à cette session de formation qui sont des entrepreneurs, producteurs locaux et toutes les parties prenantes concernées par le mécanisme AGOA au Nord-Kivu, ont suivi avec attention les différents exposés présentés tour à tour par divers intervenants, suivis de débats enrichissants, offrant des nouvelles connaissances bénéfiques pour booster leurs entreprises, faisant ainsi bénéficier la province des investissements américains.
L’AGOA étant une affaire de l’Etat congolais en partenariat avec les États Unis d’Amérique, permet aux opérateurs économiques et producteurs locaux congolais d’exporter leurs produits avec la marque « made in Congo » munis des documents justifiant la traçabilité, sans payer la douane.
Mme Patricia a conseillé à l’assistance de travailler en synergie au respect des filières pour éviter de rupture, élément adjugeant pour la compétitivité, a-t-elle renchéri. Les produits importés en Chine par exemple, a-t-elle dit, peuvent être exportés par des Congolais pourvu que ces derniers présentent des ajouts à ces produits et portant la marque « made in Congo ».
Le programme AGOA prévoit l’amélioration à la bonne gouvernance, à l’éducation, à la santé, à l’agriculture, au secteur privé, à la société civile etc., dans les membres de l’Afrique subsaharienne, plus le Maroc qui s’est ajouté à la région, a dit Mme Patricia Maisha.
Selon elle, le choix du Nord Kivu n’est pas un fait du hasard, car cette partie du territoire national dispose des terres arables baignant dans un climat favorable, avec une élite intellectuelle imposante disposant des atouts nécessaires pour booster son économie.
Par ailleurs, a-t-elle fait savoir, le COREFEC est un consortium des réseaux des femmes congolaises, une plateforme d’échange d’expérience, d’innovations et de renforcement des capacités des femmes poursuivant comme objectif de sensibiliser, informer et former les femmes et les jeunes à l’entrepreneuriat pour leur autonomisation, contribuant à la croissance de l’économie nationale pour leur participation aux instances de prise de décision, a conclu sa présidente.
Parlant au nom des participants, Mme Jeannette Kahambu Muteho de la
CBCA, a dit que le temps a fait défaut au point qu’ils ne se sont pas découverts pour savoir qui fait quoi afin de s’organiser en coopérative, après avoir remercié les organisateurs de l’atelier. Cette session de formation a été sanctionnée par un brevet de participation, précise-t-on. ACP/Zng/NiG / MNI