Beni, 22 juin 2021(ACP).-Le Directeur de l’Office national des produits agricoles du Congo (ONAPAC), l’Ir Nicodème Mulumba wa Kasongo a fustigé, au cours d’un entretien avec l’ACP, le comportement qu’affichent ces derniers son partenaire Esco-Kivu qui ne veut pas se conformer aux normes nationales prévues par la loi règlementant le secteur de l’agriculture en RDC, et cela de 2015 à 2017.
Faisant allusion à un protocole d’accord existant entre l’ONAPAC et la société ESCO-Kivu, ce responsable a indiqué que le contribuable sous examen paie les 3% de la valeur FOB, le protocole a réduit cette taxe à 1% puis 1,5%, et pour qu’en contrepartie l’assujetti bénéficie de l’encadrement du service étatique.
« En 2016, nous étions déjà dans les cinq cent mille (500.000USD) consenti par l’Office national des produits agricoles à son partenaire pour encadrement », a révélé l’Ir Nicodème Mulumba pour qui le nœud du problème réside dans le fait que la totalité de la somme n’avait pas été dépensée car près de cent quarante mille (140.000) USD n’avaient pas pu être justifiés.
A l’ONAPAC/Beni, on estime que la société ESCO-Kivu tient à imposer à la RDC la tarification ougandaise, en violation de la loi réglementant le secteur agricole en RDC. L’ONAPAC qualifie les réactions médiatiques de fuite en avant.
« A chaque moment quand nous sommes dans des réunions, notre partenaire évoque à maintes reprises le modèle ougandais de payement », a déploré l’Ir Mulumba Wa Kasongo, avant de s’opposer à une tentative d’imposition de la part de la société ESCO-Kivu dont les visées consisteraient à vouloir tromper l’opinion tant locale que nationale voire.
Pour le chef de secteur de l’ONAPAC-Beni s’acquitte loyalement du travail ainsi que des missions lui dévolus par l’Autorité de tutelle surtout que la loi agricole de 2011erige des garde-fous contre toute mauvaise interprétation erronée de la loi en la matière.
« Nous intervenons en amont avant que les produits soient soumis à l’exploitation », a signifié le Directeur Chef de secteur Nicodème Mulumba Wa Kasongo avant d’éclairer qu’en plus de la défense des intérêts de l’État congolais dans le domaine agricole, l’ONAPAC dispose d’une panoplie d’autres attributions prévues par le législateur.
Les frais de prestation commencent au niveau des champs des cultivateurs pour encadrer les agriculteurs, l’agrément des exportateurs et de leurs usines, entrepôts et toutes les installations, sont entre autre les frais légaux perçus à travers le circuit allant de la production, l’entreposage, voire la commercialisation des produits agricoles. Ir Nicodème Mulumba s’est enfin dit assuré que toutes les manœuvres de la société ESCO-Kivu vont bientôt prendre fin car la justice est déjà saisie à tous les niveaux. ACP/ZNG/KJI