Nord-Kivu : Un mouvement de Grève observé  dans le secteur des pétroliers à Goma

Goma, 20 Octobre 2023 (ACP).- Un mouvement de grève s’observe dans le secteur pétrolier à Goma où les stations-services n’ont pas tourné toute la matinée de vendredi, a constaté un journaliste de  l’ACP.

Ce mouvement est consécutif à un communiqué lancé par l’Association des Pétroliers du Nord-Kivu (APNOKI)  réclamant une ’harmonisation avec les autorités provinciales de la taxe de dédouanement des produits pétroliers, qualifiée exorbitante au niveau de la grande barrière de Goma », a expliqué Ely Mahugo, un dépositaire.

« Depuis hier, nous avions reçu un communiqué dans le groupe de l’Association de pétroliers du Nord-Kivu (APKNOKI) de ne pas ouvrir les stations-services suite à la hausse des taxes de dédouanement des produits pétroliers », a confié à  l’ACP le chargé des stocks et approvisionnements d’une station-service.

D’après ce pétrolier, la délégation des membres de l’Association des Pétroliers du Nord-Kivu (APNOKI) est, depuis cet avant-midi au gouvernorat du Nord-Kivu dans une réunion de concertation pour harmonisation et solutions palliatives aux revendications des pétroliers.

La reprise des activités des stations-services va dépendre du mot d’ordre de l’Association de pétroliers du Nord-Kivu (ANOKI), assortir des résolutions positives prises dans la réunion  concernant les revendications sur la régulation de la taxe de dédouanement des produits pétroliers.

Cette situation est à la base de l’augmentation du coût de transport par le taxi-moto dans le chef-lieu du Nord-Kivu.

Certains taximen-motos commencent à fixer le prix de la  course de l’Arrêt bus Afia-Bora à l’aéroport international de Goma à 3000FC alors qu’avant cette grève, un client payait entre 1500Fc et 2000FC pendant la journée.

 » Depuis hier, nous connaissons un problème d’approvisionnement en carburant de nos motos aux stations-services qui ne fonctionnent pas pour des raisons que nous ne connaissons pas. Nous sommes obligés d’acheter le carburant aux CADAFI. 1litre qui se négocier à 3000Fc avant, actuellement il coûte 3800FC. Nous Sommes aussi obligés de hausser le coût de transports à nos client afin de trouver l’équilibre quand il va s’agir de  la somme à verser à la fin de la journée au patron« , a déploré Jimmy Bwira, un taximen-motos rencontré au parking Afia-Bora à Katindo, sur la route Goma-Sake. ACP/Kayu 

Fil d'actualités

Sur le même sujet