Kinshasa, 30 mai 2024 (ACP).- Les télécommunications comme l’un des outils puissant dans la lutte contre la pollution de l’environnement a été au centre d’échanges mercredi, entre étudiants et chercheurs à l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA), à Kinshasa en République démocratique du Congo, a appris l’ACP jeudi d’un communiqué.
« Il est important de souligner que les télécommunications sont également l’un des outils puissant pour la protection de l’environnement », a déclaré M. James Moboka, ministre de l’Environnement et technologie à l’ISTA.
Organisé par la section électronique sous le thème « l’innovation numérique dans le développement durable », en marge de la journée mondiale des télécommunications célébrée chaque 17 mai, M. James Moboka a fait savoir que ce secteur est nécessaire pour le changement de notre pays, car il permet de développer des solutions innovantes pour une gestion durable des ressources, afin de réduire la pollution et lutter contre le réchauffement climatique.
L’Institut supérieur des techniques appliquées, a-t-il dit, veut mettre en place des auditorats et des parrainages pour accompagner les étudiants dans leurs parcours estudiantins et professionnels, organiser des événements et conférences sur les dernières innovations technologiques et favoriser les collaborations et échanges entre les étudiants et les entreprises.
« Nous souhaitons mettre en place des activités et organiser des rencontres avec des professionnels de ce secteur pour permettre aux étudiants de découvrir les différents métiers liés à la télécommunication », a renchéri M. Maboko.
Intervenant à cet effet, M. Élisée Ilunga, secrétaire général de l’ISTA, a profité de cette journée pour expliquer aux étudiants la thématique liée à la télécommunication à l’heure du numérique laquelle fait référence à l’utilisation des outils informatiques.
« Les principes de la télécommunication est de permettre aux moyens mis en place pour transmettre l’information de point A à un point B à travers un support de transmission pour une destination bien précise », a-t-il défini.
Le profil d’un ingénieur en télécommunications
Par ailleurs, le chef de Travaux Eddy Ntekeba, a expliqué qu’il faut un encadrement conséquent pour apprendre toute les matières de façon à devenir un type d’homme avec un profil exigé.
Il a laissé entendre que, dans le soubassement scientifique il faut que la personne qui désire devenir un ingénieur en télécommunication, suive un cours de mathématique ou chimie et physique, tandis que dans le soubassement technique, il faut nécessairement approfondir la radio de l’électricité ainsi que l’informatique qui fait partie des éléments de ce support qu’il faut maîtriser.
Pour atteindre un profil d’homme ingénieur des télécommunications, M. Ntekeba a indiqué qu’il faut une théorie et une pratique, malheureusement il y a des préalables et contraintes au sein de cette institution en ce qui concerne des laboratoires et des matériaux appropriés.
« Il nous faut ces gens-là et on ne les ramasse pas, ils doivent être formés et nous avons besoin de l’aide pour avoir des docteurs en télécommunication et avec l’appui du gouvernement nous pouvons les avoirs », a-t-il soutenu.
Rappelons que la Journée mondiale des télécommunications est célébrée chaque année le 17 mai, marquant la création de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et la signature de la première Convention télégraphique internationale en 1865.
Cette dernière a été célébrée mercredi 29 mai au sein de l’institut supérieur des techniques appliquées sous le thème : « l’innovation numérique dans le développement durable » lequel a fait débat entre les chefs de travaux et les étudiants de cette institution.
ACP/ KHM