Portefeuille : « les entreprises publiques ont un potentiel qu’il faut rentabiliser » (Ministre)

Kinshasa, 25 août 2024 (ACP).– Les entreprises congolaises du portefeuille ont un potentiel qu’il faut capter, capitaliser et rentabiliser, a indiqué samedi le ministre en charge de ce secteur lors d’une visite dans les installations de la Cimenterie nationale (CINAT) à Kimpese, dans le Kongo Centrale, (sud-ouest de la République démocratique du Congo).

« Les entreprises du portefeuille ne sont pas des canards boiteux, elles ont un potentiel qu’il faut capter, capitaliser et rentabiliser », a déclaré Jean Lucien Bussa,  ministre du Portefeuille.

Il a fait savoir que l’objet de sa visite était de se rendre compte de l’état réel de la CINAT, au-delà des rapports  reçus dans les bureaux climatisés pour la redresser.

A cet effet, M. Bussa  s’était déclaré  émerveiller des potentiels et facteurs de production dont dispose la Cimenterie national notamment le personnel ayant le pouvoir d’internaliser le processus de production et des gisements exploitables pendant 5 décennies.

«  Il y a un potentiel qui est là, des gisements qu’on peut exploiter pendant 50 ans, il y’ a ici des capacités de production,  une usine, des équipements qu’on peut soit réhabiliter, soit moderniser. Il y a ici un personnel qui  a une expérience capable d’internaliser le processus de production », a-t-il soutenu.

C’est dans ce cadre que le ministre s’emploie à décliner par des actes concrets la vision du président Félix Tshisekedi qui consiste en la relance de l’économie congolaise pour laquelle le secteur qui produit du ciment est stratégique.

Il a promis de proposer au gouvernement des alternatives pertinentes, en vue de relever les défis qui freinent le redressement de la CINAT, espérant avoir un rapport,  après cette mission, de la bonne manière de penser pour la relance.

Des efforts à l’interne pour remettre la CINAT en marche

« Cette visite nous va droit au cœur,  c’est tout ce que nous voulions depuis des années. Aujourd’hui, nous avons trouvé un interlocuteur valable auprès du gouvernement », a dit Flamand Ilogne, directeur générale de la  CINAT, plaidant en même temps pour l’effectivité de cette relance qui selon lui, profitera à la République pour la reconstruction des ponts,  routes et autres édifices.

Flamand Ilogne a soutenu que pour tout développement, à part l’acier, il faut recourir au ciment. Raison pour laquelle, tout pays soucieux de son développement doit accompagner sa cimenterie nationale, en lieu et place des particuliers qui peuvent fixer les prix à leur gré, même s’il y a des structures de prix qui peuvent être mises en place.

Le directeur générale de la CINAT a fait savoir qu’il essaye de valoriser et de remettre en marche cet outil qu’est la cimenterie nationale et il a la vision de pouvoir l’installer dans d’autre coins du pays pour soutenir les travaux de construction des édifices, ponts, routes etc.

La cimenterie nationale est une société qui a été créée en 1974 et dont l’Etat congolais détient 91% de parts. Sa capacité de production est de 300.000 tonnes de ciment, mais elle est à l’arrêt depuis 2011. A ce jour, elle produit des caillasses et la poudre de calcaire.

ACP/C.L

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