Portefeuille : signature des contrats entre les mandataires publics  et le ministère

 Kinshasa, 24 juillet 2024 (ACP).- Le ministère du Portefeuille et les mandataires des entreprises publiques ont signé mercredi  des contrats de mandat,  afin d’améliorer la bonne gouvernance desdites entreprises par une gestion orthodoxe de leur patrimoine et de prendre l’engagement à réaliser des résultats performants, au cours d’une cérémonie organisée à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). « Je voudrai constater avec vous que ce jour augure une nouvelle dynamique dans la mise en œuvre du programme du gouvernement qui matérialise la vision stratégique pour le développement économique, social et politique de la République démocratique du Congo, volonté de son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République qui sous-tend un rôle actif des entreprises du Portefeuille,  en vue de la relance et la diversification de l’ économie », a déclaré Judith Suminwa, Première ministre qui présidait  la cérémonie de signature des contrats de mandat. Elle a, à cet effet, recommandé aux gestionnaires des entreprises de l’État, une nouvelle approche basée sur la redevabilité et les résultats.   Elle a, par ailleurs, salué cette initiative qui matérialise la volonté exprimée par le Chef de l’État Félix Tshisekedi de replacer les entreprises du portefeuille au cœur du développement économique et social du pays.

L’engagement de l’Etat

Le ministre du Portefeuille à la droite de la Première ministre

Pour Jean-Lucien Bussa, ministre du Portefeuille, la signature des contrats de mandat  incarne l’engagement de l’Etat à aligner les entreprises sur des objectifs clairs et spécifiques visant à maximiser non seulement leurs performances individuelles mais aussi leur contribution collective au budget national.  « La signature des contrats de mandat  incarne l’engagement de l’Etat à aligner les entreprises sur des objectifs clairs et spécifiques visant à maximiser non seulement leurs performances individuelles mais aussi leur contribution collective au budget national », a déclaré Jean-Lucien Bussa. Les contrats, a-t-il dit, en tant que gouvernement nous oblige à accompagner de façon volontariste et efficace ce programme important de l’économie contrôlée par l’Etat.    Il a, dans ce cadre, appelé les mandataires publics à moderniser  les outils de gestion et à assurer la transformation digitale, afin de se doter des nouveaux modèles économiques susceptibles de faire jouer aux entreprises du portefeuille de l’Etat leur véritable rôle en tant qu’épine dorsale de l’économie congolaise. «Vous êtes donc appelés à moderniser  les outils de gestion et à assurer la transformation digitale,  afin de se doter des nouveaux modèles économiques susceptibles de faire jouer aux entreprises du portefeuille de l’Etat leur véritable rôle en tant qu’épine dorsale de l’économie congolaise », a renchéri le ministre du Portefeuille. Il a affirmé que la signature du contrat de mandat de ce jour, amorce un processus dont les directives assignées amèneront à renforcer la bonne gouvernance, à améliorer la gestion des entreprises que vous dirigez, à les inscrire dans la dynamique de production des biens et services à créer et à redistribuer la richesse. A l’en croire, les entreprises du portefeuille de l’Etat, colonne vertébrale de l’économie du pays, devraient permettre de contribuer substantiellement à la croissance et à la diversification de l’économie de la RDC, au développement social, à la création des emplois et au budget de l’Etat. « L’importance et la diversité de secteur qu’elles couvrent démontrent l’intérêt, le rôle et la place que ces dernières jouent dans la chaîne de production, de transformation, d’approvisionnement et de distribution des biens et services nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des citoyens », a-t-il conclu  

Les opinions des mandataires

Vue de l’assistance

Pour sa part, David Mutombo, directeur général de la Régie de  distribution d’eau a apprécié et remercié le ministre pour cette initiative qui met sur pied un contrat de travail qui lie les mandataires à  l’Etat congolais. « J’encourage le ministre d’aller jusqu’au bout parce que ce sont des correctifs qui, progressivement, vont nous emmener à un cadre de gestion meilleur que celui d’aujourd’hui », a-t-il soutenu « Nous connaissons ce que l’Etat attend de nous et ceci nous permet de travailler avec un document de principe », a-t-il dit, en relevant que selon lui,  la gestion commence par l’intégrité, l’honnêteté qui doivent être inconditionnels.  « Nous devons être redevable pour chaque franc congolais que nous dépensons mais surtout avoir une vision extrêmement claire de comment nous voulons construire la meilleure  compagnie dans le secteur de l’eau en Afrique.  D’après  Martin Lukusa, directeur général de la société nationale des transports et des ports, le sens de cette cérémonie c’est pour avoir un cadre juridique qui définit les relations des mandataires, de l’Etat et l’Etat propriétaire des entreprises.

« On devait définir les droits et les devoirs de mandataires afin de mener à bien la mission qui nous sont confiée pour mettre en œuvre ce contrat. Il y’a deux parties  qui ont signé et chacun devra respecter scrupuleusement les engagements qu’ils viennent de prendre devant la Première ministre et matérialiser sur terrain », a-t-il dit. Julia Ilunga, président du conseil d’administration de la plantation et huilerie du Congo (PHC), a dit être venu pour réitérer leur engagement vis à vis de l’Etat congolais et au travers du ministère de tutelle qui est le Portefeuille accompagné par la Première ministre.    « Il s’agit d’un engagement vis à vis de notre chère patrie,  c’est un engagement qui nous permet de nous mettre face à nos obligations et de notre devoir que nous avons de défendre les intérêts de l’Etat congolais dans les différentes entreprises de gestion.  Lors du discours de son excellence ministre du Portefeuille, elle a dit quelques choses de très importants : « les entreprises de l’Etat ne font que souffrir çà et là des saisies des comptes, des problèmes au sein des administrations. Il était important que L’Etat congolais réunisse ses mandataires pour leur dire que nous avons besoin de votre soutien pour continuer la mission que nous vous avons donné pour défendre les intérêts de l’Etat au sein des différents entreprises », a-t-elle soutenu.  Etre mandataire, d’après Mme Ilunga est une lourde charge et une lourde responsabilité c’est le drapeau qui est porté dans ces entreprises et la dynamisation de l’économie de notre pays qui est en train de patauger et le portefeuille de l’Etat c’est l’argent de l’Etat qui s’y trouve. D’ou le devoir de la bonne gestion et l’orientation dans la prise de décisions qui va promouvoir et développer les entreprises de l’Etat. ACP/

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