Kinshasa, 11 juillet 2024 (ACP).- Des réformes pour l’accélération de la mise en œuvre des projets stratégiques soutenus par la Banque mondiale ainsi que celui de développement local 145 territoires ont été au centre des échanges au ministère des Finances, à Kinshasa en République démocratique du Congo, a appris jeudi l’ACP d’un communiqué.
«Nous avons discuté d’un bon nombre de sujets extrêmement importants, y compris les réformes à mener pour permettre à la République démocratique du Congo de réaliser sa vision de développement», a-t-on lu dans le communiqué du ministère des Finances reçu jeudi à l’ACP.
Selon la déclaration de Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, les échanges avec Doudou Fwamba, ministre des Finances, ont été également axés sur la gratuité de l’éducation, projet phare du président Félix Tshisekedi, supporté par la Banque Mondiale et le projet PDSS qui a eu beaucoup de résultats.
Les deux personnalités avaient le même jour, évalué l’importance des infrastructures, surtout de l’énergie notamment, l’investissement dans les micro-barrages, les mini-barrages, mais aussi l’investissement dans la structuration du grand programme de développement Inga, afin de faciliter l’accès de la population à l’électricité considérée comme une priorité pour la République démocratique du Congo.
La structuration du grand programme de développement INGA, a ajouté M. Zeukfack, est une priorité pour le Congo et illustre l’engagement de la Banque mondiale à soutenir la RDC dans l’exploitation de son potentiel hydroélectrique.
Ces projets ont été prioritaires, avec un focus spécial sur le projet PACTE qui prévoit la construction des routes et d’autoroutes cruciales pour le développement économique, notamment l’axe Mbuji-Mayi-Kabinda-Bukavu sur la route nationale 2, a expliqué Albert Zeufack.
La Banque mondiale pour l’extension de son soutien
Par ailleurs, la Banque mondiale, a soutenu, Albert Zeukfact, vise à étendre son soutien à la RDC au-delà des projets énergétiques pour inclure des initiatives éducatives et sanitaires, renforçant ainsi le capital humain essentiel au progrès continu du pays.
Selon lui, le partenariat stratégique actuel, qui cible dix provinces choisies en fonction de leur niveau de pauvreté et de leur potentiel d’impact sur la vie des populations.
M. Zeukfact a laissé entendre que ces discussions marquent une étape significative dans le partenariat entre la RDC et la Banque mondiale, mettant en relief l’engagement profond des deux parties à travailler conjointement pour une croissance inclusive et durable, capable de transformer la vie des populations aussi bien en milieu urbain que rural.
En ce qui concerne le programme du développement local des 145 territoires, la Banque mondiale entend, dans son cadre de partenariat stratégique avec la République Démocratique du Congo, ciblé dix provinces en fonction du niveau de pauvreté, mais aussi en fonction de la possibilité d’avoir un impact plus fort sur la vie des populations.
ACP/ODM