Kinshasa, 20 mai 2025 (ACP).- Le nouveau comité de la Commission nationale de lutte contre la fraude et contrebande minière (CNLFM) a été installé officiellement mardi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, par le ministre des mines, selon un communiqué de ce ministère consulté par l’ACP.
« Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a officiellement installé le nouveau comité de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM), en présence du vice-ministre des Mines, Godard Motemona, du Secrétaire général aux Mines, Jacques Ramazani, et de plusieurs responsables de services spécialisés », a-t-on lu. Selon la source, cette installation marque une étape clé dans la lutte contre la fraude et la contrebande minière, visant à assainir le secteur et à renforcer l’autorité de l’État. Dirigé par l’Inspecteur général des mines, Didier Kaku Kingwabidi, le nouveau comité a vu son mandat renforcé à travers l’implication des ministères des Mines, de l’Intérieur, de la Défense et de la Justice.
« Le comité s’articule autour de six priorités stratégiques : la coordination renforcée entre institutions de régulation et forces de sécurité ; le contrôle des chaînes de production et de commercialisation de l’or, du diamant et du cupro-cobalt ; l’optimisation des recettes fiscales et douanières ; le déploiement de technologies de traçabilité ; la coopération régionale accrue, notamment au sein de la CIRGL, pour endiguer les circuits illicites et la valorisation de l’image des minerais congolais via une exploitation transparente et conforme aux standards internationaux », a rapporté le communiqué. La source a, par ailleurs, souligné que le nouveau coordonnateur, conscient des défis, s’est engagé à une approche participative avec les services concernés et les opérateurs légaux.
La cérémonie s’est clôturée par la remise et reprise entre Didier Kaku Kingwabidi et son prédécesseur Freddy Mwamba, en présence du ministre des Mines. Cette nomination, intervenue par arrêté interministériel, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la transparence et l’intégrité du secteur minier, stratégique pour l’économie nationale. ACP/