RDC : la mise en place du dispositif de dénonciation, parmi les mesures d’anticorruptions (Agence de prévention et de lutte contre la corruption)

Kinshasa 22 juin 2025 (ACP).- La mise en place du dispositif d’enquête et de dénonciation a été présentée vendredi parmi les mesures et avancées d’anticorruptions réalisées par l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) en République démocratique du Congo, selon un communiqué  consulté samedi par l’ACP.

« A titre d’efforts et de mesures tendant au renforcement de son dispositif anticorruption figure la mise en place du dispositif d’enquête et de dénonciation à travers le 158, un numéro d’appel de la ligne bleue anticorruption », a indiqué Benie-Laure Kamwiziku, coordinatrice adjointe en charge de la détention, prévention et administration de l’APLC, citée dans ce communiqué.

Selon la source, Mme Kamwiziku a présenté cette mesure  dans le cadre de la participation de la RDC à travers l’APLC, à  la 16ieme convention des états partie à la Convention des nations unies contre la corruption, organisée du 16 au 20juin à Vienne en Autriche.

Parmis ses avancées figurent également l’implémentation du projet de l’insertion des modules de prévention et de lutte contre la corruption dans le programme d’enseignement niveau maternel, primaire secondaire et universitaire en considérant l’éducation comme arme redoutable de lutte contre la corruption.

« Le projet de loi portant création, organisation et fonctionnement d’un tribunal pénal économique et d’un parquet financier y attaché pour réprimer la délinquance économique et financière en examen au Parlement fait aussi partie de ces efforts », a-t-elle ajouté.

Mme Kamwiziki a par la même occasion dénoncé la situation de la guerre qui sévit à l’Est de la RDC, où les groupes armées criminels sont impliqués dans la corruption et des autres antivaleurs. Elle a à cet effet  appelé la communauté internationale à s’impliquer totalement pour mettre fin au génocide à cette partie du pays.

« La RDC a saisi l’opportunité qui lui est donnée de s’exprimer à cette tribune afin de dénoncer la situation à l’Est du pays, sur les exactions et atrocités commises par les rebelles terroristes qui occupent une partie du territoire de mon pays, avec le soutien de quelques pays voisins. Ces groupes armés criminels impliqués dans la corruption et autres antivaleurs utilisent le viol comme arme de guerre. Cet état des choses doit interpeler chacun de nous présent dans cette salle, et particulièrement la communauté internationale qui devrait s’impliquer totalement pour mettre un terme à  ce génocide », a renchéri la coordinatrice. ACP/C.L.

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