RDC : la monnaie nationale se déprécie de 0,04% à l’indicatif

Kinshasa, 6 novembre 2024 (ACP).- Le Franc congolais s’est dépréciée de 0,04% sur le marché officiel durant la semaine du 25 octobre au 1er novembre, en s’établissant à 2.849,83 CDF le dollar américain la semaine, contre 2.848,65 CDF la semaine précédente, a appris l’ACP mercredi de source bancaire.

« Au cours de la semaine sous examen, le marché des changes a été caractérisé par des légères fluctuations des taux de change sur les deux segments. A l’indicatif, le franc congolais s’est légèrement déprécié de 0,04% de sa valeur, tandis qu’au parallèle, il s’est également déprécié de 0,07%», indique la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo.

Selon cette note, le cours du franc congolais sur le marché parallèle s’est établi à 2.855,94 CDF au 1 novembre 2024 contre 2.854,07 CDF pour un dollar américain la semaine précédente, accusant ainsi une dépréciation de 0,07%.

Toute chose restante égale par ailleurs, en cumul annuel, le franc congolais affiche une dépréciation de 6,35 % à l’indicatif et 5,93% au parallèle pour l’ensemble de l’année 2023. La source a relevé que depuis le mois de mai, le taux de change fluctue dans le plateau de 2800 CDF le dollar américain. 

Par ailleurs, les réserves de changes ont atteint 6.033,80 millions USD au 30 octobre 2024, représentant 14 semaines d’importations des biens et services.

La période sous examen a été caractérisée par une relative stabilité du taux de change sur les deux segments du marché, une consolidation du niveau des réserves internationales et une évolution haussière des produits de base essentiels à l’économie congolaise.

 Il sied de rappeler que, la dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar américain a été provoquée par plusieurs facteurs à savoir une forte demande des dollars américains pour les besoins d’importations et de paiements à l’étranger; la rareté des devises étrangères sur le marché des changes, l’extraversion de l’économie congolaise et le déficit de l’appareil productif.

La Banque centrale du Congo a, à cet effet, préconisé des solutions en vue d’attaquer les vraies causes, en procédant de la manière la plus judicieuse possible. Il s’agit, notamment, d’une meilleure coordination de la politique monétaire et budgétaire; les réformes nécessaires à la transformation durable de l’économie congolaise ; de la nécessité d’un vrai programme d’assainissement budgétaire; de l’optimisation de la gestion de la trésorerie de l’État et de la diversification de l’économie.  ACP/UKB

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