Kinshasa, 26 juin ACP(ACP).- Le recensement des sociétés illégales des jeux de hasard œuvrant en République démocratique du Congo, a été recommandé jeudi à Kinshasa, capitale du pays, pour lutter contre la corruption et le blanchiment d’argent, lors d’un atelier préparatoire organisé par l’Institut de recherche congolais.
«Nous recommandons au gouvernement de procéder au recensement des sociétés illégales ou informelles des jeux de hasard œuvrant en RDC et de renforcer le dispositif de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent», a déclaré M. Berith Yakitenge, chercheur d’Ebuteli.
Il a également demandé à l’exécutif national d’interdire strictement l’accès aux jeux de hasard aux mineurs de moins de 15 ans , conformément à l’interdiction générale du travail de cette tranche d’âge, de réviser la loi sur la protection de l’enfant en intégrant une disposition spécifique liée aux jeux de hasard, de veiller à l’application effective de la législation, d’instaurer une coordination interministérielle et institutionnelle sur les jeux de hasard.
Cet atelier a été organisé dans un contexte où le projet Talatala+ vient marquer une nouvelle étape dans la participation citoyenne et la transparence parlementaire en RDC.
L’objectif poursuivi a été de favoriser des échanges structurés et constructifs entre les députés et la société civile pour renforcer la qualité et la transparence des réformes des jeux de hasard en RDC.
Il sied de signaler que le projet Talatala est une initiative citoyenne portée par l’Institut de recherche congolais (Ebuteli). Il vise à renforcer la participation directe des citoyens au processus législatif. ACP/JF