RDC : le taux d’inflation se stabilise à 0,10% au 8 novembre 2024

Kinshasa, 14 novembre 2024 (ACP).- Le taux d’inflation de la semaine du 1er  au 8 novembre 2024 s’est stabilisé à 0,10% sur le marché des biens et services en République démocratique du Congo (RDC), selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo consultée jeudi par l’ACP.

«Sur le marché des biens et services, au cours de la première semaine du mois de novembre 2024, le taux de d’inflation hebdomadaire s’est globalement stabilisé à 0,10% à son niveau de la semaine dernière du rythme de formation des prix intérieurs», a-t-on lu.

D’après la source, l’inflation a été ressortie à 10,61% pour les dix premières années à la période correspondante de 2023 en cumul annuel, justifiant ainsi l’évolution hebdomadaire de l’indice de prix à la consommation, qui est principalement attribuable à la croissance de l’indice de la fonction de consommation tels que  logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles.

Selon la même source, les « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » ont contribué à l’inflation hebdomadaire à concurrence de 71,95 % contre 45,61% une semaine plutôt. Les autres fonctions notamment « Logement, eau, électricités, gaz, et autres combustibles », « Transports » ainsi que « Restaurants et hôtels » ont décélérées d’une semaine à l’autre et y ont respectivement contribué à hauteur de 11,59 %, 7,89 % et 2,43 %.

Par ailleurs, en glissement annuel et en annualisé, la note a renseigné que le taux d’inflation s’est respectivement établie à 14,31 % et 12,36 %. En outre, en rythme mensuel, l’inflation du mois d’octobre 2024 s’est établie à 0,57 % contre 0,46 % le mois précédent.

En effet, la note attribue également cette inflation à l’intensification des tensions géopolitiques au Proche et Moyen-Orient ainsi que la persistance de la guerre en Ukraine, constituant le principal risque sur l’économie mondiale.

Ces tensions sont de nature à perturber les chaînes d’approvisionnement et exacerber les pressions inflationnistes.

Eu égard à ces aléas, les priorités des autorités seraient notamment de mettre en œuvre trois actions relatives aux politiques monétaire, budgétaire et structurelle. En ce qui concerne la politique monétaire, la baisse de l’inflation a ouvert la voie à l’assouplissement des conditions de financement par les principales banques centrales.

Ce changement d’orientation de la politique monétaire devrait soutenir l’activité à un moment où le marché de l’emploi est caractérisé par la hausse du chômage. En outre, la baisse des taux d’intérêt dans les principales économies allégera également la pression sur les économies de marché émergentes.

Pour ce qui est de la politique budgétaire, les gouvernements sont invités à stabiliser la dynamique de la dette et de reconstituer les marges de manœuvre budgétaires indispensables. Quant aux politiques structurelles, elles sont certes difficiles à mettre en œuvre, mais les dirigeants devraient mettre en œuvre des réformes ambitieuses favorisant la croissance. Il s’agit notamment des réformes qui stimulent l’innovation, augmentent le capital humain, améliorent la concurrence et l’allocation des ressources.

ACP/C.L.

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