RDC: le taux d’inflation s’établit à 0,139% contre 0,097% au 6 décembre  2024

Kinshasa, 12 décembre 2024 (ACP).-   Le taux d’inflation de la semaine du 29 novembre  au 6 décembre 2024 s’est établi à 0,139% contre 0,097% la semaine précédente, soit une légère hausse sur le marché des biens et services en République démocratique du Congo, selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo consultée jeudi par l’ACP.

«Sur le marché des biens et services, au cours de la première semaine du mois décembre, une accélération du rythme de formation des prix intérieur a été observée, après deux semaines consécutives de ralentissement. Le taux d’inflation a connu une légère hausse en s’établissant à 0,139%, la semaine du 29 décembre contre 0,097%, la semaine précédente», a-t-on lu.

Selon la source, le taux d’inflation, en glissement annuel à atteint 12,574% et, en annualisé, il est chiffré à 11,822%, contre une prévision de 12,0% à fin décembre 2024. D’après la source, l’inflation a été ressortie à 11,104% contre 22,134% à la période correspondante de 2023, en cumul annuel, justifiant ainsi l’évolution hebdomadaire de l’indice de prix à la consommation, qui est principalement attribuable à la croissance de l’indice de la fonction de consommation  tels que « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées », « Transports », « Santé » ainsi que « Restaurants et hôtels ». 

La même source n’a souligné que les fonctions de consommation «Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » ont contribué à hauteur de 60,10 % à l’inflation hebdomadaire, celles de« Transports » de 14,98 %, « Restaurants et hôtels» de 7,40 %. La contribution de la fonction « Logement, eau, électricité, gaz, et autres combustibles » est de 6,81 %.  A cet effet, la note attribue cette inflation à l’intensification des tensions géopolitiques au Proche et au Moyen-Orient et aux défis relatifs au changement climatique ainsi que la persistance de la guerre en Ukraine, constituant le principal risque sur l’économie mondiale. Ces tensions sont de nature à perturber les chaînes d’approvisionnement et exacerber les pressions inflationnistes.

Eu égard à ces aléas, les priorités des autorités seraient notamment de mettre en œuvre des cadres budgétaires prudents et cohérents et des réformes structurelles ambitieuses, qui devraient répondre aux faiblesses structurelles, utiles pour une croissance plus résiliente et inclusive. Il sied de rappeler qu’à la  quatrième semaine du mois de novembre de l’an dernier, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à 1,095% contre 0.157% la semaine précédente. ACP/

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