RDC : l’emballage et ses enjeux dans le développement agricole 

Kinshasa 8 juin 2025 (ACP).- L’emballage et ses enjeux dans le développement agricole en République démocratique du Congo, tel a été le thème abordé samedi à Kinshasa, par le directeur général du Centre hospitalier universitaire renaissance (CHUR), ( ex Mama Yemo), lors du forum axé sur l’agro-industrie, organisé par la chambre de commerce et d’industrie Afrique (CCIARDC)

« Je vais aborder cette question fondamentale qu’est ‘’l’emballage, ses enjeux dans le développement agricole’’ et éventuellement aussi bien comme un commerce national et international« , a déclaré Al Kitenge Directeur général du CHUR 

Selon lui, l’emballage est un attribut de vente qui donne le pouvoir d’achat mais également d’investissement à travers un moyen financier que détient à tort ou à raison l’acheteur. Mais également que l’emballage est fait pour donner une bonne impression et une bonne image en grande partie à la qualité intrinsèque du produit, et il représente dans le monde 20 où 25% du prix du bien.

« Ce qui m’intéresse le plus c’est le mot pouvoir, pourquoi parce que c’est vous les consommateurs qui choisissez et déterminez dans quoi et vers qui vous envoyez votre argent mais très malheureusement en Afrique en grande partie particulièrement en RDC la notion du pouvoir nous n’en avons pas« , a-t-il regretté.

Pour M. Kitenge, la République démocratique du Congo est un pays béni avec plus de 100 millions des personnes qui est un marché intérieur extrêmement important qui n’a pas besoin d’exporter ailleurs.

Il a fait savoir que : « le jour où les Congolais prendront conscience  de la puissance de la population qu’on appelle levier démographique, le jour où les congolais comprendront qu’il leur revient de déterminer les normes internes pour être en mesure de les protéger et de pouvoir nous vendre entre eux, les choses changeront« ,a-t-il expliqué 

L’absence des associations des consommateurs déplorée

M. Kitenge a déploré, l’absence des associations de consommateurs,  celles qui peuvent tester un produit et décider de sa consommation.

« Malheureusement chez nous les associations des consommateurs sont très faibles, le jour où nous aurons les institutions de consommateurs auxquelles nous donneront le moyen de pouvoir tester pour nous et d’être en mesure de nous défendre en tant que consommateurs, les communautés des consommateurs vont devenir plus puissantes, plus exigeantes et plus regardant », a-t-il dit. 

 A en croire M. Al Kitenge, c’est vrai que l’emballage n’est pas le seul défi, les défis sont sur toute la chaîne de la recherche de la semence, de pratique culturales à la technologie mais également de toute la transformation pour la valeur ajoutée.

« On emballe quelque chose qui a une valeur réelle, plus bas est la valeur moins l’emballage est intéressante« , a-t-il expliqué 

Cependant, le vrai problème est l’emballage ou l’intelligence agricole, pour lui, l’intelligence agricole ramène à la logistique agricole et comment déplacer une marchandise d’un point à un autre. Tant que  nous ne réglerons pas cette question de manière intégrée, ça serait très difficile de manière globale les pertes post culturale qui dépassent le 50%, a-t-il conclu. ACP/C.L.

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