RDC: les régulateurs des télécommunications appelés à contribuer à la  sécurité des données

Kinshasa, 4 décembre 2024 (ACP).- Les Régulateurs des télécommunications de la République démocratique du Congo ont été appelés mercredi à Kinshasa, à contribuer à la stratégie de sécurité des données,  au cours du 20 ème anniversaire de l’Association des régulateurs des télécommunications d’Afrique centrale(ARTAC).                                   

« Les régulateurs des télécommunications doivent contribuer à la stratégie de sécurité des données en Afrique centrale en général et en République démocratique du Congo en particulier en vue de l’atteinte des objectifs d’une régulation forte, transparente, crédible et flexible pour nos communautés», a   déclaré Christian Katende, nouveau président de cette Association.                                                 

Selon lui, la souveraineté numérique et la régularisation des données sont des sujets essentiels à l’ère de la formation numérique de toutes les organisations tant publiques que privées, ou les données sont devenues une source stratégique.                                   

Les enjeux et perspectives de la souveraineté numérique et la régulation des données incluent notamment la protection des données personnelles dans le but de protéger la vie privée et les droits des individus par l’encadrant des processus de collecte, de stockage, de traitement.         

M. Katende a rappelé que la fourniture des services de télécommunications dans tous les Etats de la sous-région, au-delà de la mise en place des structures législatives et réglementaires modernes.

L’ARTAC s’est donnée plusieurs objectifs notamment, encourager la concurrence et connecter les zones rurales.

En ce qui concerne, l’encouragement de la concurrence,  les projets de libération et concurrence seront mis en valeur en vue de reformer les réseaux et d’améliorer l’efficacité des services de télécommunications dans la sous-région.      

S’agissant de la connexion des zones rurales, cette association va encourager l’élaboration des politiques visant à faciliter l’accès universel et la pénétration des télécommunications dans les zones rurales et mal desservies de la sous-région.                         

Création d’un marché commun des TIC

Par ailleurs, le président Katende a affirmé que  l’un des principaux objectifs visés par l’ARTAC est de  contribuer à la création d’un marché commun des télécommunications et techniques de l’information et de la communication (TIC) ainsi qu’une bonne mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des TIC en Afrique Centrale, en particulier et en Afrique en général.

L’avènement d’un marché commun sous régional des services des TIC, a-t-il ajouté, passera par l’harmonisation des politiques et des réglementations nationales des télécommunications et TIC.             

Au regard des évolutions technologiques filantes interpellant le monde d’aujourd’hui, il est très important de compenser ensemble avec tous les partenaires pour venir à bout des enjeux et défis de l’heure, a-t-il laissé entendre.

La création de l’ARTAC a consacré le vœu de favoriser un regroupement des régulateurs pour en faire des organes de collaboration et de coopération internationale. A ce jour, l’ARTAC compte 8 pays membres régulateurs à savoir: Le Cameroun, le Gabon, le Congo, la RCA, la RDC, le Tchad et la Guinée équatoriale.

ACP/C.L.

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