RDC: mise en place du cadre légal institutionnel pour l’organisation du marché crédit carbone

Kinshasa, 23 octobre 2023 (ACP).- Une mise en place du cadre légal institutionnel devant prendre en charge l’organisation du marché crédit carbone des parties prenantes et le consolider afin que la population jouisse de cette immense biodiversité, a été au centre d’une réflexion, lundi, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

« Nous avons lancé  cette  conférence de deux jours sur le marché crédit carbone en RDC pour une mise en place du cadre légal institutionnel qui prendra en charge l’organisation des parties prenantes pour la  consolidation de ces marchés, afin que la population jouisse de cette immense biodiversité que le pays regorge », a déclaré Héritier Mpiana Pierre, directeur du cabinet adjoint du ministre d’Etat en charge de l’Environnement et développement durable.

C’est dans ce cadre que le gouvernement de la RDC avec l’ensemble des forces publiques ont accompagné les partenaires publics et financiers dans leurs efforts pour mettre en place le cadre légal institutionnel.

M. Mpiana a fait savoir que les ressources naturelles en RDC, jouent un rôle fondamental dans la régulation du système climatique mondial, étant donné que le pays abrite le deuxième massif forestier du monde avec environ 175 hectares des forêts uniques et 65% de territoire national représentant environ 10% des forêts tropicales du monde et 38% de celles d’Afrique et plus 62% du bassin du Congo.

« Le marché carbone doit répondre aux demandes de sélectifs partenaires à travers le monde. Qu’ils s’agissent des étapes ou des secteurs privés, nous voulons que ce marché en RDC réponde  également à nos propres besoins domestiques de mondialité carbone conformément à notre contribution déterminée aux chaînes nationales », a dit le directeur de cabinet.

Pour le chef de coopération de l’ambassade d’Allemagne, Philipp Meyer, l’objectif est de rassembler toutes les parties prenantes qui travaillent sur le marché carbone  en RDC.

« C’est vrai qu’il existe quelques projets sur le marché carbone, car, il y a différentes démarches et approches sur comment le faire dans le processus de la protection du climat international », a-t-il dit.

Les avantages des crédits carbones

Mme Frances Seymour, directrice du Science Envoy & WRI, a relevé les avantages fournis par le crédit carbone en matière de conservation de la biodiversité, d’opportunités offertes en ce qui concerne la clarification et la protection du bois de la communauté locale du peuple autochtone.

Pour y arriver, elle a estimé qu’il est important d’établir des lignes de base juridictionnelle, mais aussi de clarifier le légalisme dans le partage des bénéfices pour répondre à l’évolution de la demande ouverte crédit juridictionnelle mais aussi crédit initiative.

Ceux-ci impliquent la nécessité, pour le pays, d’obtenir des prix plus élevés lorsqu’on s’investit dans le crédit au-delà du carbone. Mme Frances a, à cet effet, interpellé la communauté internationale, montrant que si on intègre la question du crédit carbone en investissement, cela est moins chère que lorsqu’on pense qu’on peut s’en passer. Elle a appelé à l’implication des pays fournisseurs du crédit carbone, notamment la RDC aux responsabilités.

Ainsi, les pays qui veulent se lancer sur le marché carbone, doivent  s’aligner  dans les systèmes d’investir dans la surveillance des forêts. Cette conférence de deux jours, soit du 23 au 24 octobre, est organisée par le ministère de l’Environnement et développement durable, en collaboration avec l’ambassade de l’Allemagne, des États-Unis et du Royaume-Uni. ACP/

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