Kinshasa, 15 avril 2025 (ACP).- Le plan de travail conjoint 2025, lié au cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2025-2029, a été au centre d’un atelier de planification organisé mardi au centre Elaïs à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
«Cet atelier centré sur le plan de travail conjoint 2025, marque un jalon essentiel dans notre partenariat stratégique avec les Nations- Unies, en faveur de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030, malgré le contexte de crise que traverse la RDC», a déclaré Daniel Epembe Mosango, secrétaire général au ministère du Plan.
«Ce cadre, fruit d’un engagement conjoint entre le gouvernement congolais et les Nations- Unies, vise à renforcer les efforts de paix, de résilience et de développement dans un pays affecté par des conflits persistants», a-t-il souligné.
M. Epembe a insisté sur la nécessité de prioriser les actions prévues pour l’année 2025, tout en assurant leur cohérence avec les politiques nationales et sectorielles.
Il a mis l’accent sur l’importance d’une coordination renforcée entre les ministères concernés, notamment le ministère du Plan, des Affaires sociales, de la Santé publique, de l’Éducation, de l’Agriculture, et de l’Environnement, afin d’assurer une mise en œuvre efficace du plan conjoint.
Le secrétaire général du Plan a fait savoir que ce cadre est un appel à la solidarité, à la justice et à la résilience. Il représente une chance de construire autrement la RDC, sur des bases plus véritables, plus durables et humaines.
Par ailleurs, une matrice de performance a été présentée comme outil central pour le suivi et l’évaluation des actions des entreprises, permettant d’ajuster les stratégies en temps réel.
Cette matrice prend en compte des critères précis, notamment ceux liés à l’identification des vulnérabilités, définis selon des indicateurs de pauvreté, d’accès aux services de base et de genre et enfin des zones géographiques à risque.
De son côté, la représentante adjointe du Bureau conjoint des Nations- Unies pour les Droits de l’homme, Mme Anne-Marie Dongui, a précisé qu’ «il est important de disposer de ces critères pour garantir que les actions ciblent réellement les populations les plus vulnérables et qu’aucun groupe n’est laissé pour compte».
Les participants ont également été invités à revoir la formulation et la syntaxe de certains mécanismes proposés dans les différents groupes de travail. Chaque chef de file technique (lead) a noté les observations spécifiques relevant de son secteur, en vue d’harmoniser les approches et d’améliorer la clarté des interventions. ACP/ODM