RDC: transformation alimentaire, un moyen de réduire les pertes post-récolte (Une ONG)

Kinshasa, 6 septembre 2023 (ACP).-  La transformation alimentaire a été relevée mercredi, au cours d’une formation à Kinshasa, en République démocratique du Congo, par une ONG, parmi les moyens de réduire les pertes post-récoltes, d’allonger les durées de conservation et d’augmenter les revenus des producteurs, a constaté l’ACP.

« La transformation alimentaire constitue un moyen de réduire les pertes post-récoltes, d’allonger les durées de conservation et d’augmenter les revenus des producteurs. Elle permet par ailleurs un renforcement de la sécurité alimentaire, ainsi que des améliorations dans les domaines de la nutrition et de la santé », a expliqué l’ingénieur agrobusiness, spécialiste en agroalimentaires, Caleb Togolo, aux participants.

Il a laissé entendre que la transformation alimentaire va plus loin que la simple conservation des aliments. Elle génère également toute une gamme d’activités productives. Les produits alimentaires peuvent être transformés pour une consommation immédiate par exemple dans les établissements de restauration, mais la transformation peut aussi être destinée à procurer  une valeur ajoutée aux matières premières et à générer du revenu au profit des entrepreneurs.

A l’en croire, les produits peuvent être transformés en vue d’une modification de leurs « qualités culinaires » (couleur, goût, texture, etc.). Ce qui permet de varier le régime alimentaire des consommateurs et de créer de la valeur ajoutée. 

« La transformation peut être réalisée au moyen d’équipements et de technologies simples au niveau artisanal,  ou par l’implication des technologies sophistiquées à une échelle de production supérieure.

« Par exemple, le séchage des aliments peut donner lieu à deux types d’activités : le premier niveau de production, des aliments, tels que les graines et les légumes secs sont séchés au soleil en grande quantité, pour assurer leur conservation », a dit Togolo, notant que ce procédé ajoute peu, voire pas de valeur au produit dans l’objectif de garantir la sécurité sanitaire.

À une autre échelle, un séchoir électrique ou sous serre peut être utilisé pour sécher de plus petites quantités d’aliments à forte valeur ajoutée, comme les épices, qui sont ensuite vendus dans un emballage attractif. Mais cette seconde méthode requiert un plus grand savoir-faire technique et un investissement financier plus élevé, a-t-il souligné.       

Les participants ont retenu qu’il faut prendre du temps pour rédiger un plan d’affaires, car cela offre une bonne base pour la prise des décisions, en particulier, si vous avez l’intention de solliciter un financement auprès d’un investisseur, d’un prêteur, d’un partenaire ou d’une banque.

L’industrie agroalimentaire (IAA) est l’ensemble des activités industrielles qui transforment des matières premières issues de l’agriculture, de l’élevage ou de la pêche en produits alimentaires destinés essentiellement à la  commercialisation.  ACP/KHM/KKP       

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