Kinshasa, 16 juin 2023 (ACP).- Un nouveau cadre organique du secrétariat général de pêche et élevage, a été validé pour assurer son meilleur fonctionnement, à la clôture de l’atelier de revisitation du cadre et structures organiques de cette administration, à Kinshasa, en RDC, a appris vendredi l’ACP dudit secrétariat.
« Ce nouveau cadre organique a été validé par les experts de cette administration à l’issue des travaux intenses et constructifs. Il permettra d’avoir des structures cohérentes, harmonisées et synchronisées afin d’atteindre des objectifs que le gouvernement a assignés au ministère de Pêche et élevage », a fait savoir la secrétaire générale de Pêche, Mme Pascaline Mbangu Kikumba.
Cette dernière a rappelé que les incohérences constatées dans le fonctionnement de l’administration de pêche, ont prévalu dans la revisitation du cadre et structures organiques, avant de saluer les efforts des experts, les privations et les sacrifices consentis durant les travaux pour parvenir à cette validation.
Mme Mbangu a saisi cette opportunité pour remercier l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dont l’appui financier et technique a permis la matérialisation de cette activité.
Elle a également salué le ministère de la Fonction publique à travers sa secrétaire générale en charge des actifs, pour la qualité de l’expertise mise à contribution en vue de la réussite de cette activité, tout en exprimant le vœu de voir le document validé être transmis à la vice-Primature de la Fonction publique pour son agrément.
De son côté, le directeur général de la direction générale organisation, réformes et modernisation de l’administration publique, Gilbert Mayi Lumeka, a fait observer que l’appui de son institution, a été d’une importance capitale dans la réalisation de ce nouveau document. D’après lui, ce cadre organique est un outil de gestion des ressources humaines et d’organisation de services.
« C’est un outil qui va aider de génération en générations afin que le travail puisse se faire dans de bonnes conditions », a dit Gilbert Mayi, soulignant que les experts de son secteur ont appuyé la structuration dudit secteur en tenant compte des textes légaux et réglementaires en la matière.
Pour sa part, le représentant de la FAO, Aristide Ongone Obame, s’est félicité de l’aboutissement heureux de ce travail. « Je suis très content d’être arrivé au bout de ce travail. Ce cadre organique va vous aider à regarder beaucoup plus vers le travail en lieu et place des postes qui souvent se chevauchent », a-t-il exprimé.
Il a également exprimé sa satisfaction de voir les participants être arrivés à un consensus car, selon lui, rien de constructif ne se fait sans consensus, avant de marteler que le rôle primordial de la FAO consiste notamment à renforcer les capacités institutionnelles.
En 2016, les décideurs politiques avaient scindé le ministère de l’Agriculture, pêche et élevage en deux ministères. La scission a été concrétisée le 19 décembre 2016, par une ordonnance créant le ministère de Pêche et élevage, distinctement de celui de l’Agriculture, avec des attributions se rapportant aux secteurs halieutique et animal.
C’est à partir de l’arrêté ministériel du 11 janvier 2018 du ministre de la Fonction publique que le cadre et structures organiques de l’administration de Pêche et élevage avait été provisoirement agréé. ACP/CL/May