Rentrée scolaire 2021-2022 : timide engouement des clients dans les pavillons des objets classiques

Kinshasa, 23 septembre 2021(ACP).- Le Marché central de Kinshasa, cadre par excellence d’approvisionnement pour les fournitures scolaires des écoliers, connait un timide engouement deux semaines avant la rentrée scolaire prévue le 4 septembre de l’année en cours, a constaté une équipe des journalistes de l’ACP au cours d’une ronde effectuée mercredi sur ce grand lieu de négoce de Kinshasa.

 L’enquête révèle que les vendeurs des fournitures scolaires se plaignent de ne pas vendre.  Certains commerçants interrogés sur le lieu, disent que bien que la rentrée scolaire est fixée pour le lundi 4 octobre prochain sur toute l’étendue de la République mais les parents trainent encore le pas pour les achats des objets classique. La cause de ce manque d’engouement a dit Mr. Christian Mutemba est dû aux difficultés financières qu’éprouve plusieurs parents.

Il s’observe au cours de cette ronde que malgré l’appréciation du Franc sur le marché, les prix des cahiers vovo ont augmenté passant de 80.000 (quatre-vingt mille) FC l’année l’année passée à 82000 (quatre-vingt-deux mille) FC, soit 2000 FC de surplus. Un paquet de stylo à bille de marque BIC qui coûtait 13.200 FC l’année passée se négocie actuellement a 13.500 FC, soit 300FC d’augmentation, un paquet de crayon de 1000 FC l’année passée à 1300 FC, soit une différence de 300 FC.

Par ailleurs, d’autres articles sont restés stables tels que, une gomme de type « Pelikan AL20 », boite mathématisable, les cahiers de dessin et de calligraphie et l’ardoise. Ces articles se vendent respectivement à 500 (cinq cents) FC, 2000 (deux mille) FC ,500 (cinq cents) et 2000 (deux mille) FC.

Ces vendeurs indiquent que le prix des tissus blanc d’uniforme est resté stable par rapport à l’année passée, notamment le tissu blanc de marque gabardine  à 7000 FC le mètre, les  tinterons à 3000 FC /le mètre et le polyester a 1.500FC le mètre.

Certains parents contactés disent avoir rencontrés des difficultés pour la préparation de cette nouvelle année, suite à la pandémie du coronavirus qui a totalement bouleversé le calendrier scolaire, l’espace d’un mois qu’on leur a accordé ne joue pas en leur faveur parce qu’ils sont confrontés aux difficultés de différents ordres d’autant plus qu’ils doivent aussi payer les acomptes avant la reprise de cours.

Ils lancent ainsi un cri d’alarme au ministre d’Etat en charge de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) que dirige Tonie Mwaba Kazadi d’interpeller les promoteurs et chefs d’établissements scolaires privés de ne pas exagérer avec les frais scolaires de cette année.

Par contre, Mme Mimy, une vendeuse des fournitures scolaires se dit mécontente du comportement de certains parents qui attendent la reprise des cours pour faire la rentrée scolaire. Elle dénonce, en outre, certaines taxes qui leurs sont imposées par les administrateurs du marché. « Déjà la vente n’est pas bonne, mais nous sommes soumis à de nombreuses taxes » a-t- elle fait savoir. ACP/ ACP/ZNG/RN/NKV/MNI/SGB/TKM

 

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