SADC : la RDC juge prioritaire les questions de l’énergie et de l’eau pour la sous-région

Kinshasa, 04 novembre 2022(ACP).-Les questions touchant à l’eau et électricité sont une priorité de la part de la République Démocratique du Congo(RDC) pour la sous-région regroupant les pays de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), a déclaré vendredi le ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Olivier Mwenze Mukaleng.

« Le Président de la République démocratique du Congo,  Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo fait des questions de l’énergie et de l’eau une priorité pour la sous -région, en mettant l’accent sur la gouvernance et l’intégration ; le développement des infrastructures ; la gestion des Ressources hydrauliques et énergétiques ainsi que la promotion des droits de la femme », a dit le ministre, à l’ouverture à Kinshasa, de la 41ème réunion conjointe des ministres en charge de l’énergie et de l’eau de la de la SADC .

Axées sur le thème : « Promouvoir l’industrialisation au moyen de l’agro-transformation, la valorisation des minéraux et le développement des chaînes de valeurs régionales, en vue d’atteindre une croissance économique inclusive et durable, ces assises  devraient nous conduire à des résolutions et décisions les mieux adaptées aux problèmes qui se posent dans nos différents pays en cette matière », a souligné le ministre Olivier Mwenze.

Pour ce dernier, l’accompagnement par la sécurisation de l’accès à l’énergie sous toutes ses formes, et à l’eau dans les activités privées  suppose d’encadrer de façon stricte les risques environnementaux et sociaux induits.

La question de la déforestation, a-t-il dit, est essentielle, puisqu’elle provoque  des émissions de gaz à effet de serre et des pertes de biodiversité irréversible, sans oublier la pollution ou la problématique du foncier.

En RDC, a martelé  le ministre Mwenze, le faible taux d’accès à l’énergie accélère la déforestation et le faible taux d’accès  à l’eau, favorise les maladies hydriques et maintient la population dans la pauvreté alors que le pays dispose de 52 pourcent de réserve en eau douce de surface en Afrique, soit 10 pourcent de la quantité mondiale, 23 pourcent des ressources hydrauliques renouvelables.

Nombreux défis à relever

« Les pays africains font face à de nombreux défis dans leur quête de développement notamment, la question énergétique pour la transformation des minéraux nécessaires à la croissance de leurs économies, la vulnérabilité et la fragilité  auxquelles sont  prises les différentes économies du continent, celles de la SADC sont dues à l’absence de la transformation de nos modèles économiques structurellement rentières », a renchéri le ministre Olivier Mwenze.

Dans le meme ordre, a-t-il souligné, l’énergie est un volet important de l’économie et un facteur de production fondamentale, sa consommation augmente en lien avec la croissance des activités  économiques.

Cette réalité,  a-t-il dit, doit « nous inspirer et nous imposer à prendre en compte les différents projets planifiés dans le cadre de la 40ème réunion conjointe des ministres en charge de l’énergie et de l’eau de la SADC, notamment sur la production de l’électricité par des centres hydroélectriques et des énergies nouvelles et renouvelables; les lignes d’interconnexion énergétique ; l’efficacité énergétique », a martelé le ministre. ACP/Kayu/SGB/KMT

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