Société des chemins de fer : des commerçants revendiquent d’être indemnisés à Mwene-Ditu

Kinshasa, 23 mai 2024 (ACP).– Les commerçants ont sollicité, jeudi l’intervention du gouvernement de la République du Congo pour qu’ils entrent dans leurs droits, au regard des pertes enregistrées, suite au retard de livraison de leurs marchandises, causé par la Société nationale des chemins de fer, a appris l’ACP de source administrative.

« Alors pour cela, nous demandons au président de la République démocratique du Congo, garant du bon fonctionnement de toutes les institutions, de nous aider pour que nos marchandises soient évacuées le plus vite que  possible parce que ça commence à se détériorer », a déclaré Roger Lumbala Munanga, président de la Federation des entreprises du Congo (FEC) à Mwene Ditu.

De son côté, la SNCC a invité les opérateurs économiques à bien surveiller leurs marchandises. « J’invite les opérateurs économiques à une surveillance spéciale de leurs marchandises, pour qu’une fois les marchandises sont constatées avariées, qu’un procès-verbal contradictoire soit dressé et conjointement signé pour le paiement des marchandises détériorées », a dit M. Kasongo Kitengie, directeur d’exploitation de la SNCC/Mwene Ditu.

Il a demandé aux opérateurs économiques de toujours faire confiance à la SNCC en déposant leurs marchandises à la gare de Lubumbashi pour qu’elles soient évacuées dans le délai vers la gare de Mwene Ditu. 

C’est depuis début mai en cours, que des wagons de la Société nationale de chemin de fer du Congo sont envahis à la gare de Mwene Ditu, province de Lomami, par des commerçants propriétaires qui déplorent la perte de leurs marchandises.

« Nous avons payé tous les frais exigés pour l’évacuation de nos produits de l’espace grand Katanga vers le Kasaï. Malheureusement, la SNCC a négligé de les évacuer à temps et aujourd’hui, les vivres et autres produits manufacturés sont avariés dont les fretins, les poissons salés et fumés, les œufs et autres. C’est une grande perte pour nous », a déploré Marocain Kashila, l’un des commerçants victimes de cette perte. ACP/C.L.

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