Kinshasa, 09 décembre 2022 (ACP).- La relance de la production industrielle de l’or suspendue depuis plus de dix ans est parmi les quatre(4) axes susceptibles de contribuer à la relance de la Société aurifère de Kilo-Moto, une entreprise publique qui du portefeuille de l’Etat, a révélé mercredi, le directeur général de la Société minière de Kilo-moto (SOKIMO) Pistis Bononga Tokole lors de sa mission d’une semaine dans la province de l’Ituri et du Haut-Uélé.
« Outre la reprise de la production industrielle de l’or, le renforcement de capacités et l’amélioration de la production de centrales hydroélectriques de la SOKIMO, la situation de la dette fiscale et la remise à la retraite de certains agents et cadres ainsi que l’identification de domaines miniers sont susceptibles de relancer la société de Kilo-Moto »,M. Pistis Bononga Tokole lors de la conférence de presse en présence de plusieurs personnalités dont Florent Lebe Mupiya et Joseph Makanda respectivement doyen de membres du conseil d’administration et directeur général adjoint de la SOKIMO.
Il a précisé que ces quatre (4) axes arrêtés en terme de thématiques ont été débattus lors d’un atelier tenu à Kinshasa à l’issue duquel, un plan de développement stratégique de la SOKIMO est en cours d’élaboration par un cabinet spécialisé en cette matière.
Pistis Bononga Tokole a estimé que ce plan de développement stratégique sera désormais un outil nécessaire qui va permettre à sa société de lever des fonds pour matérialiser la production industrielle de l’or avant de plaider pour l’appui du gouvernement de la République, soulignant que ce projet nécessite des moyens conséquents.
Pour la paie régulière des agents et cadres
Le Directeur général a, par ailleurs, déploré plus de cent(100) mois des arriérés des salaires enregistrés par les agents et cadres de la SOKIMO suite notamment à la suspension des activités de production de l’or.
Il a exprimé, à cet effet, l’engagement de son comité de gestion pour la régularité de paie. Celle-ci ne peut être régulière par la relance effective de la SOKIMO c’est-à-dire la production de l’or.
« Aussi longtemps que nous serons toujours une société de service, il serait difficile pour nous à ce stade que la paie soit régulière », a souligné Pistis Bononga, ajoutant qu’ensemble nous devons chercher des moyens d’une part, pour la réhabilitation nos centrales hydroélectriques et de l’autre part, équiper l’usine de production de Nizi pour que la société devienne un opérateur minier conformément au vœu du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi ».
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