Kinshasa, 19 décembre 2024 (ACP).- Les pratiques des prête-noms des entreprises agissant comme des sous-traitants fictifs en République démocratique du Congo compromettent le développement du secteur de la sous-traitance, a fustigé le président national de la Fédération des entreprises du Congo, mercredi lors de la table Ronde.
« La FEC soutient la participation des petites et moyennes entreprises (PME) dans la sous-traitance, tout en condamnant vigoureusement les pratiques des prête-noms. Ces dernières nuisent à la structuration du secteur », a déclaré Robert Malumba, président national de la FEC, au cours des activités d’une table ronde organisée à Kolwezi, dans la province du Lualaba.
Il a soutenu que les entreprises principales choisissent des sous-traitants dûment affiliés, garantissant ainsi leur intégration dans le secteur formel. Ces pratiques, a-t-il dit, constituent des infractions qui sont punies par les textes légaux en vigueur avant d’appeler les investisseurs à se conformer à la loi sur la sous-traitance ainsi qu’à ses mesures d’application.
«L’application desdites mesures vise à favoriser l’inclusion effective des petites et moyennes entreprises dans les chaînes de valeur des grandes entreprises principales », a-t-il laissé entendre. La FEC a, à cet effet, insisté sur l’importance du respect de ces dispositions pour instaurer un climat des affaires attractif, propice aux investissements durables, conformément à la vision du Président de la République.
Elle a, en outre, appelé toutes les parties prenantes à veiller à une application rigoureuse, transparente et équitable de la loi sur la sous-traitance en vigueur. Il est à noter que la République démocratique du Congo dispose désormais d’un cadre réglementaire moderne pour la sous-traitance. Cette avancée reflète son ambition constante de bâtir un secteur privé national robuste, dynamique et capable de jouer un rôle central dans le développement économique.
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