Kinshasa, 09 février 2022 (ACP).- L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) organise ce jeudi 10 février à Kinshasa, les états généraux de la conservation de la nature sous le thème : « Evaluation du quinquennat 2011-2021 de la stratégie nationale de conservation de la nature /SNCB & nouvelle approche (innovations) et recherche de performances techniques et financière », a appris l’ACP de cette institution.
L’ICCN vise par ces assises, se réinventer en termes de gouvernance en adaptant des stratégies et objectifs de gestion ainsi que des systèmes de modèles administratifs (convention collective, statuts, etc.), technique-scientifique (formations paramilitaires, PAG, SNCB, …) et financiers (Cogestion, partenariat public-privé, etc.) dans l’optique d’un développement performant du point de vue technique et financier.
Selon la source, ces états généraux permettront de dresser un diagnostic exhaustif de l’état de conservation de la nature en RDC, afin de jeter les jalons d’un nouveau format au travers de la nouvelle vision claire, incitative et ouverte aux investissements massifs dans les aires protégées ainsi que l’extension du réseau national des aires protégées.
Ils constituent aussi une occasion pour l’ICCN de faire participer les partenaires directs et indirects à l’analyse des forces et faiblesses de la structure pour une meilleure relance de la dynamique technique, scientifique et administrative.
La source note qu’au cours de ces états généraux, les participants devront présenter également l’état des lieux de la conservation de la nature (succès, tendances, enjeux, défis, partenariat, leçon apprises) et les grandes lignes de la stratégie nationale pour la conservation de la biodiversité en RDC pour la décennie 2022- 2031. Il s’agira également de soumettre à une critique constructive le système identifié et mettre en évidence les besoins en ressources pour un recadrage en vue de performances planifiées.
Pour rappel, la RDC est dépositaire d’une riche nature et des valeurs universelles exceptionnelles. Elle couvre environ 155 millions d’hectares de forêts danses humides et possède plus ou moins 60% des forêts du bassin du Congo qui représente le deuxième massif forestier du monde après l’Amazonie la plaçant au sein du vaste réseau d’aires protégées (AP) qui couvrent une superficie de plus ou moins 13,5% et parmi les acteurs majeurs au cœur des grands débats de l’heure en matière de changement climatiques. ACP/ODM/OB/KJI/KMT