Tshopo : augmentation de la production et de la commercialisation du cacao

Kisangani, 11 octobre 2023 (ACP).- La production et la commercialisation du cacao a augmenté dans la province de la Tshopo, au Nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP, mercredi, de source administrative.

« Depuis  que nous sommes là, si nous pouvons faire les statistiques, il y a augmentation sur le plan de la production et sur le plan de la commercialisation. Pour le cacao, à notre arrivée en 2016, la production était très faible. Beaucoup de gens ne s’intéressaient pas au cacao. Mais aujourd’hui, il y a engouement », a révélé le directeur provincial local de l’Office national des produits agricoles du Congo (ONAPAC), Jacques Tshikuru Katwanyi. « D’ici à 2030, il y aura un boom du cacao à la Tshopo ; ça pourrait générer beaucoup de recettes. Il suffit pour cela que l’autorité provinciale et ses services techniques comme l’ONAPAC puissent mettre leurs idées ensemble afin de canaliser cette production », a-t-il dit. Selon lui, les différentes stratégies à arrêter permettront d’éviter la fraude qui se fait remarquer à l’exportation en défaveur de la province, qui ne gagne pas suffisamment.  «  Les conditions climatiques favorables à la Tshopo, la forte demande sur le marché international  de cacao et de café contribuent à l’engouement remarquer ce dernier temps à ces cultures à la Tshopo », a  renchéri  la même source. Pour lui, suite aussi à ces facteurs, les gens viennent du Rwanda et du Burundi pour chercher à s’approvisionner  en RDC. C’est ce qui contribue à la fraude qui frôle le pillage, a fustigé le numéro un de l’ONAPAC à la Tshopo. Pour le cacao, a-t-il dit, la province de la Tshopo a exporté, en 2017, 42 tonnes, 34 tonnes en 2018, soit,  une diminution due à la fraude, 133.2 tonnes en 2019, l’année qui a suivi, c’était 266 tonnes et demi, alors qu’en 2020, il y a eu encore une baisse, soit 208 tonnes et en 2022, c’était 103 tonnes.    

Acquisition de nouvelles variétés du café

Dans un passé récent, toutes les plantations de café robusta de l’Est à l’ouest de la RDC étaient attaquées et ravagées par la tratomicose, surtout dans la partie Nord qui a payé le lourd tribut.                Pour l’instant, l’ONAPAC a acquis des variétés beaucoup plus résistantes aux maladies, a assuré la source. Néanmoins, a-t-il relevé, la reprise timide de la production actuelle ne sert qu’à la consommation locale. Ainsi, huit tonnes ont été produites en 2016, avant d’atteindre 50 à l’année suivante. La production a augmenté à 129 tonnes en 2018, avant de chuter à 37 tonnes en 2019, elle a à nouveau connue une baisse en 2020, soit 30 tonnes, par contre la production a atteint 71 tonnes en 2021, contre 61 tonnes en l’année dernière. « Notre rôle, c’est d’accorder les facilités aux  intervenants dans la commercialisation avec les grands acheteurs, en plus de la vulgarisation et de l’encadrement», a conclu  le directeur provincial de l’ONAPAC /Tshopo. ACP/

Fil d'actualités

Sur le même sujet