Tshopo : les cultivateurs locaux se lancent dans la production de la semoule de maïs

Kinshasa, 02 octobre 2023 (ACP).– La coopérative des cultivateurs de cacao de la province de la  Tshopo, au Nord-Est de la République démocratique du Congo, s’est lancée désormais dans la production locale de semoule de maïs,  a appris l’ACP lundi de source administrative.    

«Nous sommes désormais lancés dans la production locale de semoule de maïs. Dans la ville de Kisangani, nous avions l’habitude de consommer une semoule qui venait de l’Ouganda et qui vendait à un prix élevé, soit 50 USD le sac de 25 Kg. Maintenant, grâce à la transformation locale, le prix d’un sac de 25 Kg est réduit à 25 USD nous vendons déjà un sac de 25 kg à 25 USD, soit une réduction de 50%, grâce aux efforts des membres de notre coopérative », a expliqué au cours d’un entretien avec un journaliste de l’ACP, le coordonnateur de la coopérative des cultivateurs de Cacao, Dominique Kasimba.  

A l’en croire, ce  produit est déjà mis sur le marché de Kisangani, chef-lieu de cette province, soutenant que  cette production locale de semoule de maïs vient combler la carence de cette denrée  dans cette ville.

 « Nous travaillons aussi avec les revendeurs. On est en train de voir comment revendre aux demi-grossistes, de leur proposer le prix de vente afin que ces derniers se retrouvent sans dépasser la marge   25 USD fixée », a dit le coordonnateur Kasimba.

« Notre coopérative est fière de fournir à la population une denrée plus fraiche et qui apporte une valeur ajoutée à la production locale », a-t-il fait savoir.

Pour lui, l’avantage est de permettre aux consommateurs de manger une semoule bio à peine sortie des champs ici à Kisangani et de ses environs. Cette semoule directement transformée n’est pas comme celle issue des maïs en provenance de l’étranger qui prennent beaucoup de temps pour nous arriver. « Le second avantage est que nous donnons de la valeur ajoutée à nos produits agricoles parce qu’au moins aujourd’hui, nos paysans savent que s’ils amènent leurs maïs, on les achète par kilos alors qu’avant la vente se faisait en vrac sans trop savoir combien ils devaient gagner », a soutenu Dominique Kasimba. ACP/ODM

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