Kinshasa, 3 février 2024 (ACP).- Un atelier préparatoire des infrastructures des centres de formation professionnelle dans les filières de mécanisation agricole, miniers artisanaux, coupe et couture, a été organisé vendredi, à Kinshasa, a- t-on constaté.
« Cet atelier préparatoire des centres de formation professionnelle au profit de la province du Haut-Katanga et Lualaba, a pour objectif d’apporter toutes les informations nécessaires afin que ces centres professionnels soient des modèles d’excellence », a déclaré M. Hubert Tekita, directeur de cabinet, représentant du ministre des Affaires sociales.
Ces assises, a-t-il ajouté, seront suivies d’un processus de validation des listes des métiers agricoles, miniers, coupe et couture et autres en ayant trois étapes notamment la collecte des informations sur ce métier, la compilation des informations collectées, la consultation des structures clés, jouant un rôle clé dans la certification des métiers proposés pour clôturer le processus de validation.
Au sortir de ces travaux, a-t-il fait savoir, les participants travailleront sur le concept suivant : la définition d’un centre de formation professionnelle, l’organigramme du centre, la durée de la formation, les outils de la formation, les matériels et les équipements et la capacité minimale d’accueil.
Pour Mme Alice Mirimo Kabetsi, coordinatrice du projet Pabea Cobalt, cet atelier est prévu dans le plan de travail et budget annuel (PTBA) 2024, et le groupement qui a gagné ce marché après concurrence internationale c’est « Africa consulting et High ( Tech Design) ».
Ces assises, a-t-elle indiqué, visent à définir et comprendre les centres de formation professionnelle dans les filières des mécanismes agricoles, mini- artisanaux, coupe et couture, à collecter les informations sur la liste des métiers proposés dans le cadre des études.
La création d’emplois, un objectif à atteindre

De son côté, le coordonnateur du Fonds national de la RDC (FSRDC), Philippe Ngwala a rappelé que le Chef de l’État Félix Tshisekedi a mis parmi ces grands objectifs, un accent particulier sur la création d’emplois en donnant une impulsion à la transformation à deux niveaux : les domaines de l’agriculture et minier.
« La raison de notre présence ici, c’est de pouvoir donner une réponse, des orientations et instructions en réfléchissant grâce aux ressources disponibles qui ont déjà été mobilisées par le Pabea-cobalt afin d’aider les jeunes qui sont dans les provinces du Haut-Katanga et Lualaba de développer des compétences avec des métiers innovants en ayant de la main d’œuvre qualifiée », a-t-il souligné.
« Je suis satisfaite d’avoir pris part à ces assises, nous remarquons que le Président de la République a le souci de voir la population remonter le niveau social parce que ça fait belle lurette que cette question est traitée sans pour autant être récupérée au niveau des organes décisionnels, mais à travers ce projet nous comprenons que le Chef de l’Etat a bien saisi ce problème et la thérapie (…) », a déclaré de son côté, le directeur général du centre féminin Marie- Antoinette, Mme Marie Collete Bonseyi.
« Je salue ce projet qui traite de la récupération des enfants dans les mines, c’est une main d’œuvre glorieuse pour ce pays mais qui est gaspillée par manque d’encadrement, à travers ce projet celle -ci sera récupérée et mise en valeur », a soutenu Jérôme Kabuya, représentant de la Confédération des petites et moyennes entreprises du Congo (Copemeco).
Le PABEA-COBALT vise à éliminer durablement le travail des enfants dans les mines de cobalt en RDC. Il s’articule sur 3 volets : la réinsertion sociale de 14.800 enfants, filles et garçons envoyant dans les mines de Cobalt et la reconversion socioéconomique dans l’agrobusiness des jeunes et parents de ces enfants dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet d’appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaîne d’approvisionnement (Pabea- cobalt) en RDC, a-t-on signalé.
ACP/KKP