Kinshasa, 25 octobre 2022 (ACP).- Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a annoncé un projet de loi pour la mise à jour du fonctionnement du système bancaire en République démocratique du Congo (RDC), au cours de son intervention mardi à la Radio France internationale (RFI).
« Avec l’appui du Fonds monétaire international (FMI), mis en place une réserve obligatoire en devise du fait de la dollarisation de l’économie et de nombreuses politiques dans le secteur financier visant à le rendre plus attrayant», a dit Nicolas Kazadi qui rappelle le tableau de la situation économique du Congo en progression avec de très bonnes perspectives.
« Nous avons un des taux de croissance les plus fort du continent autour de 7% en 2022 ;Nous avons les réserves de change qui ont été multipliées par cinq en deux ans, le gouvernement a réussi à collecter l’impôt de manière satisfaisante et que le PIB est passé de 8% à 15% en moins de quatre ans », a-t-il soutenu.
Evoquant le groupe d’action financière (GAFI), il dit que la RDC a été mise sous surveillance depuis déjà deux années. Cette observation a été prolongée pour mettre en œuvre une série des réformes pour être en conformités avec les normes GAFI et au cœur de ces réformes, il a cité la loi anti blanchiment qui va être votée à l’Assemblée nationale dans les prochains jours, a -t-il dit en substance.
« Le gouvernement est entrain de dérouler cette feuille de route, indiquant qu’il n’y a pas des listes grises, noire et donc c’est volontairement que nous nous sommes mis en observation pour pouvoir dérouler nos réformes », a ajouté le ministre des Finances.
Signature de contrat de partage de production des hydrocarbures
Le ministre Nicolas Kazadi a, par ailleurs, éclairer la lanterne de la signature des contrats de partage des hydrocarbures, précisant que le gouvernement Congolais poursuit la feuille de route rendue publique en collaboration avec l’Initiative des transparence de l’industrie extractive ( ITIE) dans son dernier rapport de validation qui donne à la RDC une note de 4 sur 5. Cette note veut dire que la RDC fait des progrès considérables pour adopter toute les normes ITIE qui assurent de la transparence dans le secteur.
«Le secteur minier primaire par nature ne créée pas d’emplois et pour cela nous avons un agenda de transformation locale de nos produits pour plus de partage des richesses localement », a-t-il relevé soulignant qu’en ce qui concerne le pétrole et gaz, la RDC est sous financée en tant que pays et en tant qu’économie. Elle a des défis importants en matière d’infrastructures sociales et a donc besoin de ces ressources pour accélérer le développement c’est de ca qu’il s’agit». A conclu le ministre de Finances. ACP/Kayu/Awa