Kinshasa, 21 septembre 2022 (ACP).- Une journée nationale de l’entrepreneuriat (JNE) est désormais instituée en République démocratique du Congo (RDC), indique l’article 55 de l’ordonnance–loi numéro 22/030 du 8 septembre 2022 relative à la promotion de l’entrepreneuriat et des start-ups, promulguée il y a peu.
Selon la source, la journée vise la promotion de la culture entrepreneuriale en RDC mais aussi à susciter l’émulation entre entrepreneurs et artisans congolais.
Des prix seront remis aux entrepreneurs et aux startups congolais en vue de sanctionner positivement leurs performances, précise l’article 56 de l’ordonnance –loi 22/030.
Ii s’agit des prix de la meilleure jeune entrepreneure, du meilleur jeune entrepreneur, de la meilleure femme entrepreneure, du meilleur entrepreneur personne vivant avec handicap, de la meilleure startup, de la meilleure initiative entrepreneuriale, de la meilleure petite et moyenne entreprise incubée, de la meilleure petite et moyennent entreprise coopérative et de la meilleure petite et moyenne entreprise collaborative.
Parmi les bénéficiaires des prix figurent aussi les meilleures micros, petites et moyennes entreprises et startups bancarisées et numérisées, la meilleure micro, petite et moyenne entreprise normalisée, la meilleure micro, petite et moyenne entreprise en matière de civisme fiscal, la meilleure organisation patronale de micros, petites et moyennes entreprises et startups, le meilleur partenaire pour les classes moyennes, la meilleure banque , la meilleure institution de micro finance et la meilleure institution de microfinance partenaire des micro, petites et moyennes entreprises et startups ainsi que le meilleur organisme privé de formation entrepreneuriale.
En outre, l’ordonnance –loi 22/030 fixe les frais couverts par les prix décernés notamment, l’accès gratuit aux différents modules de formation professionnelle et à l’entrepreneuriat et l’octroi du titre de mentor ou de coach en entrepreneuriat.
Le secteur de l’entrepreneuriat en RDC souffre de quelques maux qui freinent sa croissance notamment, le nombre élevé d’impôts et taxes, la concurrence déloyale des opérateurs économiques expatriés et les difficultés d’accès aux financements publics et privés, rappelle-t-on. ACP/KHM/OB/MNI/HBB