Université de Kinshasa : Une Asbl italienne intéressée par le secteur de l’entrepreneuriat

Kinshasa, 04 octobre 2023 (ACP).- Une Asbl italienne s’est dit intéressée à collaborer avec l’Université de Kinshasa en République démocratique du Congo, sur le plan de l’entrepreneuriat et de la recherche scientifique, au cours d’une rencontre mardi avec le recteur de cette alma mater, a appris l’ACP de source officielle. « Nous sommes intéressés à collaborer avec l’UNIKIN. Il est question pour nous, la fondation E4 Impact Foundation, de former plus de personnes créatrices d’emplois. Nous le faisons à travers différents programmes », a déclaré M. Flavien Tchamdjeu, manager de la fondation en Afrique francophone, faisant partie de la délégation de l’ambassade de l’Italie. 

Cette fondation, a-t-il poursuivi, a un programme de formation pour les entrepreneurs, qui consiste à amener ces derniers à être capables de tester et de valider leur modèle économique avant de les lancer sur le marché.  « La recherche à l’université c’est bien, mais une recherche sans valeur ajoutée n’est pas efficace », a soutenu la source, soulignant qu’ils mènent des recherches qui créent l’écosystème entrepreneurial en général. 

Cette fondation travaille en collaboration avec l’Université catholique de l’Italie, qui venait de fêter ses 100 ans d’existence. Son objectif est de créer une alliance avec 24 universités dans toute l’Afrique entière pour faire la promotion de l’entrepreneuriat, c’est-à-dire « un entrepreneuriat qui crée vraiment de l’emploi et de l’impact en recrutant plusieurs personnes.» 

Il s’agit aussi d’accompagner les universités, avec des programmes comme celui d’incubation des entreprises, qui forme les entrepreneurs à créer des sociétés capables de changer leur environnement en termes d’emplois. 

L’UNIKIN disposée à collaborer

Pour sa part, le professeur Jean-Marie Kayembe Ntumba, recteur de l’UNIKIN, s’est dit disposé à collaborer avec cette fondation, avant de souligner que cette institution universitaire a plusieurs défis à relever entre autres celui des infrastructures. « Comment gérer plus de 30.000 personnes avec des infrastructures qui ne peuvent accueillir que toute au plus 6000 étudiants», s’est interrogé le recteur.  Il a expliqué que pour arriver à gérer autant de gens, la numérisation est indispensable et que dans le plan stratégique du comité dirigeant sous sa conduite cet aspect est bien pris en compte. « Nous voulons avoir des étudiants réellement entrepreneurs qui participent à la vie de la cité. Nous voulons aussi mettre l’étudiant au centre des projets innovants », a-t-il indiqué.

ACP/

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