Usine d’eau d’ozone : la capacité installée à 330.000 m3/j en phase finale

Kinshasa, 22 février 2023 (ACP).– La capacité installée de fourniture de l’usine de traitement d’eau de l’ozone est évaluée à 330.000 m3 par jour en sa phase finale de même que l’usine d’eau de N’Djili, a affirmé mardi, le ministre des Ressources hydrauliques et électricité   M. Olivier Mwenze.

 « L’usine de traitement d’eau de l’ozone aura la même capacité de fourniture d’eau que l’usine de N’Djili soit 330.000 m3 par jour », a affirmé le ministre des Ressources hydrauliques et électricité Olivier Mwenze Mukaleng à l’occasion d’une mise au point faite dans ce secteur d’eau dans son bureau de travail.

Il a souligné que l’usine de N’Djili vient d’être réhabilitée sous le financement de la banque mondiale et est à mesure d’opérer à capacité complète.

Toutes les machines fonctionnent, elle dessert les parties Est et centrale de Kinshasa.

« Tous ces projets se mettent en danse au même moment pour résorber le déficit d’eau potable à Kinshasa qui s’évaluait à 50.000 m3 d’eau pour une demande d’environ 10000 m3 pour la ville de Kinshasa. » Avec l’usine de l’ozone qui aura 330.000 m3 à la fin de ses trois phases et celle de Lemba Imbu qui nous apporte 200.000 m3 à la fin de ses trois phases nous aurons résolu temporairement le problème de desserte en eau potable pour la ville de Kinshasa », a martelé le ministre Mwenze.

Et d’ajouter : « Il y a une expansion de la ville et l’accroissement de la population, nous devons dès maintenant planifier et programmer pour savoir comment la ville va s’étendre sur les cinq et les dix prochaines années de façon à anticiper l’expansion de la ville et l’accroissement de la population pour prévoir d’autres unités de production d’eau pour les années avenirs ».

Le projet usine de Lukunga sur la table du ministre

Le ministre Mwenze a également relevé qu’il a sur sa table le projet de réhabilitation et d’agrandissement de l’usine de traitement d’eau de Lukunga pour faire face dans les années avenir, à la demande croissante de l’eau potable à Kinshasa. « Nous avons d’autres agglomérations urbaines ou villes urbaines qui ont aussi un problème d’eau potable dont Likasi, Kisangani, Kolwezi, Mbuji-Mayi, Kananga et Lubumbashi.   Nous avons adopté l’an dernier au conseil des ministres, un projet pour la réhabilitation du réservoir d’Opala à Kisangani dont les travaux sont en cours par la REGIDESO. Le fait attendu de ce réservoir est que la ville de Kisangani qui a le problème d’approvisionnement énergétique aujourd’hui va pouvoir desservir l’eau potable à partir du réservoir quand l’énergie est disponible et desservir la population par voie gravitaire sans avoir besoin d’énergie », a-t-il dit.

Un autre projet, a-t-il ajouté, est celui de l’usine de traitement d’eau à Mbuji-Mayi qu’une Banque Allemagne « KCV  » accompagne pour son accomplissement.

 Satisfecit du ministre Olivier Mwenze Mukaleng 

Le ministre des Ressources hydrauliques et électricité Olivier Mwenze s’est dit satisfait de participer à la résolution de déserte en eau potable pour les compatriotes de Kinshasa et a promis de continuer le même exploit pour d’autres villes du pays car, a-t-il rappelé, sa mission première dans ce ministère est de fournir de l’eau potable à l’ensemble de la population.

Il a exhorté la presse à descendre sur le terrain vérifier les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux en vue de ternir l’impact du gouvernement et de ses actions. Les concitoyens ont le devoir de responsabilité de dire la vérité car a-t-il dit, il s’agit d’approvisionnement en eau potable.

ACP/ KHM/KK

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