Goma, 21 mai 2024 (ACP).- 14636 cas des violences basées sur le genre, ont été enregistrés au Nord-kivu durant l’année 2023, statistiques données au cours d’un atelier de restitution du rapport provincial de l’enquête provinciale sur l’exploitation des femmes et des filles dans les maisons de tolérance, tenu à Goma, ce mardi 21 mai à l’hôtel Serena dans l’Est de la RDC a appris l’ACP des organisateurs.
<< Les femmes et les femmes, victimes de ces VBG, pratiquent le sexe de survie pour gagner de l’argent afin de subvenir à leur besoin primaire, c’est à dire, la pauvreté est un facteur favorisant ce phénomène sexe de survie>>, a déclaré M. Justin Mbusa, consultant, chercheur et présentateur du rapport d’enquête.

« Nous avons essayé de mener des enquêtes dans différents territoires et villes de la province du Nord-Kivu, sur les exploitations et les abus sexuels au Nord-Kivu et l’objectif de ces enquêtes cherché à présenter la cartographie, le profil ainsi que les différentes maisons de tolérance à travers la province, les causes profondes qui occasionneraient cette pratique de sexe de survie au Nord-Kivu », a-t-il précisé.
Après les enquêtes, à lui d’ajouter, « on a remarqué que la ville de Goma est à un point culminant où l’on pratique plus le sexe de survie avec comme principales causes: la pauvreté, la guerre, le déplacement de la population vers Goma et le territoire de Nyiragongo ».
Ainsi, a-t-il poursuivi, « nous avons envisagé des mécanismes de sortie dans l’ensemble en proposant une approche holistique, où dans cette approche, nous pouvons toucher les besoins réels de communautés en travaillant de commun accord cette communauté ciblée pour savoir réellement de quoi cette population ».

« Parmi les grandes recommandations, nous devons amplifier la sensibilisation et la création des activités génératrices des revenus à ces femmes et filles qui pratiquent le sexe de survie pour voir dans quelle mesure nous pouvons minorer le taux de prévalence de ce phénomène dans la province du Nord-Kivu », a soutenu M. Justin Mbusa, le consultant.
Pour Mme Prisca Kamala, elle a encouragé pour les participants à mettre en œuvre toute les recommandations issues de ses assises:<< J’encourage tous les partenaires à n’aménager aucun effort pour l’aboutissement de ce projet d’éradication du phénomène sexe de survie en province du Nord-Kivu ». ACP /Kayu