Kinshasa, 13 Juin 2022(ACP).- 20 femmes membres de l’ONG ’’Cris de femmes’’ ont été édifiées le week-end sur « le rôle de l’Etat dans l’application de la parité », au cours d’une séance de sensibilisation animée au carrefour des jeunes, dans la commune de Kalamu.
Selon Mme Esther Kalokola, formatrice du ‘’Centre international de formation en droits humains et développement (CFDH/D)’’, les gouvernants sont tenus d’assurer un suivi régulier de l’effectivité de l’égalité entre l’homme et la femme aux niveaux national et local ,de la même manière qu’ils doivent intervenir dans le renforcement des capacités des filles afin de changer leur ancienne conception de la vie politique comme étant l’apanage des hommes.
Elle a, à cette même occasion expliqué qu’il revient à l’Exécutif national l’obligation d’améliorer le cadre légal voire d’impulser la dynamique de l’évolution des questions relatives aux droits de la femme et à la parité.
Mme Kalokola a poursuivi que ‘’les pouvoirs publics doivent diffuser les connaissances des lois protégeant les droits des femmes, octroyer des bourses d’études aux filles vulnérables pour contrer l’éventualité d’un abandon des études afin de se livrer à la prostitution.
‘’ Sans compter la nécessité pour le gouvernement de placer dans le système éducatif l’instruction dès le bas-âge des enfants sur le modèle de l’application du genre de façon modéré et équilibré’, a conclu la formatrice du CFDH/D.
ACP/Kayu/CKM/JFM/SGB/CDN/MOP