Kinshasa, 13 juin 2025 (ACP).- L’implication des femmes et des jeunes filles dans les processus sociaux et politique, a été présentée vendredi, lors des travaux de la cinquième journée d’un colloque international organisé à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
«Le groupes africaine ‘crée par le cardinal Malula en 1956, montre déjà sa pensée sur l’implication des femmes et des jeunes filles dans les processus sociaux et politique, Malula n’a jamais limité cette élite à la seule participation masculine, contrairement à la conception patriarcale dominante de l’époque», a déclaré l’abbé Jacques Mbayi, professeur à l’Université de Louvain en Belgique
«Je voudrais éclairer comment les pensées selon la vision du cardinal Malula non seulement comme des actrices d’une vie religieuse authentiquement congolaise, mais aussi comme des piliers potentiels d’une élite intellectuelle et politique congolaise», a-t-il ajouté.
Il a fait savoir qu’il existe un contraste entre ce que Malula a voulu pour la femme et la réalité de la situation des femmes dans la société congolaise, après quelques observations et enquêtes.
«Je dis qu’il y a effectivement un contraste, car il existe un haut niveau de relance des discriminations et des injustices que subissent les femmes», a-t-il déploré.
Par ailleurs, il a rappelé la volonté du feu cardinal Malula de voir émerger une élite intellectuelle et politique consciente de ses responsabilités
«Dès le début de son ministère, l’Abbé Malula a exprimé clairement sa volonté de voir émerger une élite intellectuelle et politique corollaire consciente de ses responsabilités. Comme on pouvait le comprendre, c’est dans ce sens que Malula a développé une conception intégrée de la promotion de la femme dans tous les domaines de la vie sociétale, notamment en politique. Ainsi, si le discours de l’épiscopat congolais pourrait souffrir de laisser compter la poussée du laïcat, dans les discours de Malula, il n’y a jamais eu d’ambiguïté», a-t-il expliqué.
Les violences basées sur le genre en milieu universitaire évoquées

«Nous voulons vous parler de VGB physique qui sont perceptibles, qu’on voit à l’université et pour cela, nous allons prendre l’indicateur de la présence des effectifs et l’indicateur de l’occupation de l’espace», a évoqué Arlette Masamuna, professeure à l’Université pédagogique nationale (UPN).
Selon la Professeure Masamuna, les femmes ne sont plus à compter dans les universités, elles sont là en grand nombre, comme étudiantes, professeures, administratives, etc. Mais, elles sont moins dans les postes de responsabilité, a-t-elle déploré.
A cette occasion, elle préconisé l’inclusion sociale des femmes pour la bonne gouvernance dans les milieux universitaires.
«On doit effectivement s’investir pour l’inclusion sociale des femmes pour la bonne gouvernance de nos universités et donner la chance à avoir d’autres perspectives, d’autres visions. Il faut donner aussi la chance aux femmes de travailler, d’agir pour pouvoir améliorer nos espaces», a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Mme Masamuna a fait savoir que les femmes ne pensent pas de la même manière que les hommes, il leurs faut la chance de travailler, d’agir pour pouvoir améliorer les communautés afin de se mettre au même pied d’éstale que les hommes.
Les hommes et les femmes mis ensemble se surveillent mutuellement, cela donne de l’équilibre à la société, il lui permet d’être durable et inclusive, a-t-elle poursuivi, tout en ajoutant que les chaînes de diffusion qui étendent les pratiques négatives, freinant ainsi une société inclusive, doivent être brisées.
Débuté le 09 juin à l’université de Mazenod, ce colloque international s’est poursuivi à cathédrale notre dame du Congo à Kinshasa avec trois sessions. La clôture est prévue samedi 14 juin 2025 autour du thème central : «Les femmes dans la société et dans l’Église à Kinshasa trente-six ans à Malula. Savoir D’hier pratiques D’aujourd’hui et regards de demain».
ACP/ODM