Accroissement du nombre d’enfants en rupture familiale à Mbuji-Mayi

Mbuji-Mayi, 04 janvier 2021 (ACP).- Jean-Marie Mbolela, chef de division provinciale des Affaires sociales au Kasaï Oriental, a évoqué, au cours  d’un entretien jeudi avec l’ACP, son inquiétude sur la croissance du nombre d’enfants en rupture familiale vivant sur les places publiques, constituant ainsi un danger permanent pour la communauté de Mbuji-Mayi.

Il dit avoir constaté, selon les statistiques partielles de leur identification par ses services, une présence accrue d’enfants dont l’âge varie entre 16 et 18 ans qui pourront dans un avenir proche, intégrer le service national basé au territoire de Kaniama, dans la province du Haut-Lomami où ils vont s’occuper des travaux champêtres.

Jean-Marie Mbolela se dit confiant quant à l’éradication de ce phénomène, annonçant que les tout petits seront orientés vers des centres d’accueil et/ou des maisons d’apprentissage des métiers pour leur réinsertion sociale.

D’autres par contre, a-t-il dit, seront inscrits dans les centres pour la formation non formelle, en vue d’apprendre et d’être versé en cas d’adaptation, dans l’enseignement formel pour la suite de leur cursus.

A Mbuji-Mayi, après l’alternance pacifique et civilisée du pouvoir, un grand nombre d’enfants de cette catégorie avait regagné les familles biologiques ou d’accueil.

La pauvreté des parents, le divorce, les fausses prophéties dans les églises de réveil ainsi que le phénomène enfant sorcier sont des principales causes de ce drame humanitaire. ACP/ZNG/Awa  

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