Administration publique : l’intégration des mécanismes contre les abus sexuels, objet d’un atelier

Kinshasa, 26 juin 2025 (ACP).- L’intégration des mécanismes de lutte contre les abus, harcèlements et exploitations sexuels au sein de l’administration publique, a été analysée jeudi, lors d’un atelier de consultations organisé à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC), par l’observatoire genre de l’administration publique (Ogap).

« Les consultations d’ aujourd’hui, il a été question de réunir quelques directeurs de ressources humaines et les experts juristes pour réfléchir  sur comment renforcer l’arsenal juridique que nous avons au sein de l’administration et aussi comment intégrer les dispositifs et stratégies pour  lutter contre les abus sexuels, les discriminations en rapport avec le genre et aussi dans la protection des agents de l’État contre ses différents abus sexuels», a declaré Didier Bakeke Ben Pocho, directeur des ressources humaines de la Fonction Publique chargée des actifs.

« Nous avons mis en place une stratégie, mais qui doit être renforcée. Et également l’arsenal juridique qui doit accompagner cette stratégie pour lutter contre les abus sexuels, les discriminations des gens au sein de l’administration publique, a-t-il ajouté.  M.Valeur Ngolo, directeur de l’observatoire genre de l’administration publique a, à son tour, indiqué que cette séance des consultations avec le directeur des ressources humaines a été organisée dans le but de voir dans quelle optique on peut mettre en place des mécanismes de gestion de plainte contre les abus, harcèlement et exploitation au sein de l’administration publique.

« Le mécanisme de gestions de plainte est un outil d’opérationnalisation dans le cadre des stratégies genre qui est en cours d’élaboration et qui doit aboutir dans le cadre de la mise en place des mécanismes de plainte qui concerne les conduites sexuelles au sein de l’administration publique », a-t-il expliqué. Il a ajouté qu’il y a des fautes qui sont répréhensibles par la loi, telle que l’abus sexuel, le harcèlement et l’exploitation sexuelle. « Ces derniers sont des néologismes qui s’invitent dans l’arsenal juridique raison pour laquelle nous avions besoin de nous protéger et voir comment mettre des mesures en place pour pouvoir sanctionner ce genre des fautes administratives », a-t-il dit.

Ces consultations ont été organisées par l’observatoire genre de l’administration publique ” OGAP  » qui est un service de l’administration publique qui a, pour mission, de faire la promotion de genre, défendre les droits des hommes et femmes. C’est aussi un service qui cherche à intégrer la dimension genre dans toute l’administration publique. L’Ogap est donc la police Genre au sein de l’administration publique, rappelle-t-on. ACP/

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