Kinshasa, 5 juin 2025 (ACP).- La prise en charge des enfants victimes d’agression et d’abus sexuels, particulièrement ceux dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a été suggérée jeudi, aux ONG, dans un échange avec une actrice sociale. « En tant qu’organisations non gouvernementales (ONG), nous devons prendre conscience de l’impact monstrueux des abus et agressions sexuels, sous toutes leurs formes, sur les enfants et chacun, à son niveau, peut décider de parrainer, d’effectuer des dons ou de faire du bénévolat pour soutenir et protéger ces enfants face à cette maltraitance », a déclaré Blanche Bukaka, coordonnatrice de l’ONG « Bon vent ».
« De nombreux enfants sont exposés à des violences physiques, psychologiques et sexuelles, d’où il est impératif de les encadrer », a-t-elle ajouté. Selon Mme Bukaka, partout dans le monde, les enfants qui vivent dans des zones de conflit, sont confrontés à des horreurs indescriptibles. Ils sont souvent victimes de violences physiques, psychologiques et sexuelles et d’attaques ainsi que d’enlèvements.
Ils sont recrutés de force dans les groupes armés et arrachés à leur innocence pour devenir des instruments de guerre. « Il est important de penser aux personnes qui souffrent, notamment les enfants, et de lutter pour que ces derniers puissent vivre sans craindre diverses agressions, car ces expériences traumatisantes laissent des cicatrices invisibles, mais profondes et, pour beaucoup de ces enfants l’espoir de vivre s’est estompé, remplacé par une douleur psychologique accablante », a-t-elle décrié.
Cet échange a été inscrit en marge de la Journée internationale des enfants victimes d’agression, célébrée le 04 juin de chaque année. L’objectif de cette journée est de sensibiliser à la souffrance endurée par ces enfants, partout dans le monde.
ACP/