Kinshasa, 28 avril 2022 (ACP).- La chargée des programmes de l’ASBL Dynamique des filles de Lukunga(DYFILU), Gladys Ilunga a lancé mercredi un appel aux gouvernants, spécialement, aux ministres de la Justice, du Genre, famille et enfant ainsi qu’à celui des Droits humains, à veiller à la prise en charge judiciaire des femmes victimes des violences sexuelles basées sur le genre (VSBG) dans l’espoir de voir ces dernières bénéficier des indemnisations.
Mme Ilunga qui s’exprimait au terme d’une réunion avec environ 20 représentants des filles victimes de ce mauvais traitement, au Complexe scolaire Ilunga situé dans la commune de Ngaliema.
Il a, à cet effet estimé que son desiderata était fondé dans la mesure où la Constitution de 2006 en son article 26 dans le chapitre ayant trait à la protection et à la promotion de la femme dans le domaine judiciaire et sécuritaire. Il a insisté sur l’obligation qu’à l’appareil judiciaire d’encadrer et de s’occuper des victimes des VSBG, en se référant à la charte de nouveau, laquelle stipule que les victimes des maltraitances des hommes ont droit au respect de la vie et de l’intégrité physique. Aussi, a-t-elle poursuivi que le traitement inhumain ou dégradant est strictement interdit.
D’où, a-t-elle souligné, l’obligation morale pour les instances compétentes en matière de l’observance des droits humains d’encourager l’accès des femmes et des filles aux juridictions compétentes au cas où elles tombent dans le piège des bourreaux, de la même manière. Mme Ilunga a plaidé en faveur de la promotion des femmes à la magistrature , à l’armée, à la police et les services spéciaux de sécuritaire, car, leur présence à un haut niveau dans ces structures influencera la prise des sanctions dures sans complaisance contre les auteurs des violations des droits des femmes et des viols, conformément aux lois pénales du pays en cette matière , tout en songeant au dédommagement des cas par la justice transitionnelle.
ACP/ODM/NKV/TKM/MNI