Kinshasa, 05 août 2020(ACP).- Mme Francine Kabongo, membre de la cellule de la reproduction sexuelle dans un centre de santé de la ville, a appelé, au cours d’un entretien mercredi avec l’ACP, à prendre des mesures idoines pour éliminer les violences faites à la femme, phénomène en recrudescence depuis quelque temps.
Pour Mme Kabongo, selon une étude, une femme sur trois dans le monde est exposée à la violence physique ou sexuelle, le plus souvent infligée par le partenaire intime.
Le cas de violation des droits humains est beaucoup répandu, mais il est moins signalé. Il se produit même en période de paix et de stabilité mais les risques s’intensifient en cas de crise, a-t-elle renchéri.
Elle a expliqué que plus de la moitié des femmes a déjà été victime de violation de la part d’un partenaire. Dans les zones des affrontements, lors des conflits, le corps des femmes est souvent assimilé à un champ de bataille où la violence est une arme servant à l’humilier et opprimer.
Les risques s’amplifient du jour au jour et les répercutions de la violence sur la santé des femmes sont sans appel. ACP/ZNG/KJI