Kinshasa, 22 mai 2024 (ACP).- Le gouvernement congolais a été appelé, mercredi, à la création des initiatives pour lutter contre les stéréotypes de genre dans les médias pour faciliter le travail de la femme journaliste dans une déclaration conjointe sanctionnant la fin d’un atelier dans la commune de Ngaliema, (ouest de Kinshasa) en République démocratique du Congo.
« Nous faisons appel au gouvernement congolais par le ministère de la communication et médias de soutenir des programmes de formation spécifiques visant à renforcer les compétences des femmes journalistes; de créer des initiatives pour lutter contre les stéréotypes de genre dans les médias en vue de faciliter l’accès des femmes journalistes aux opportunités professionnelles et aux postes de commandement ou décisionnel », a déclaré Grâce Ngike, présidente de l’Association congolaise des femmes de la presse écrite. Dans de différents médias de Kinshasa, la majorité de personnel est constituée des femmes.
A ce sujet, la RDC est appelée à souscrire un bon nombre d’instruments juridiques protégeant les femmes. En dépit des progrès réalisés, les femmes journalistes continuent de faire face à des obstacles persistants en matière d’accès aux postes décisionnels, a fait remarquer Mme Ngyke, au terme de l’atelier de formation des femmes des médias.
« Les responsables des médias doivent mettre en œuvre des politiques de tolérance zéro contre le cyberharcèlement et la discrimination; vulgariser la loi portant code numérique auprès des professionnels des médias et de la communauté; favoriser un environnement inclusif où les femmes journalistes sont encouragées à occuper des postes de leadership et enfin promouvoir une représentation équilibrée de genre dans la couverture médiatique », a ajouté Ngyke.
Donnez accès à la parole aux femmes
Par ailleurs, Mme Ngyke a indiqué qu’il est crucial de donner la parole aux femmes des médias pour qu’elles puissent partager leurs expériences et proposer des solutions. Cela peut se faire à travers ; les tables rondes et conférences ; l’organisation des activités où les femmes de médias peuvent discuter librement de leurs défis et leurs succès ; création de plateforme en ligne : créer des espaces numériques sécurisés où les femmes peuvent échanger et partager les conseils , les expériences et de témoignages de leurs vies professionnelles médiatique ; mentorat et coaching : mettre en place des programmes mentorat pour soutenir les femmes dans le média et les aider à naviguer dans un environnement souvent hostile.
« Je suis vraiment dans la joie de pouvoir martelé sur certains points qui ne sont pas vraiment exposés par d’autres organisations, mais cette formation sur l’évaluation de l’impact de leadership des femmes journalistes dans les médias nous à permis de connaître quelques lois qui sont liées dans le métier du journaliste et les intervenants qui sont experts en médias maîtrisent bien la thématique de cette formation et je tiens à féliciter tous les participants surtout nos collègues étudiants en sciences des informations et de communication », a fait savoir Mme Marline Kapinga, étudiante à l’IFASIC et membre de l’Association de leadership femme de médias. Ces recommandations ressortent des structures qui militent pour les droits des femmes des médias notamment, l’Association congolaise des femmes de la presse écrite, (ACOFEPE) JEM’AH association, Leadership Femmes des medias (LFM). ACP/