Kinshasa, 2 août 2022 (ACP).- La présidente nationale du parti politique ‘’Cercle des Réformateurs intègres du Congo’’ (CRIC), Stéphanie Mbombo a appelé la population congolaise à s’investir pour assurer la promotion du leadership féminin, en vue de projeter de nouvelles générations le plus loin possible, lors d’une conférence organisée samedi dernier à l’Université Protestante au Congo (UPC), sur le thème : « Les défis du renouvellement de la classe politique ».
Mme Mbombo a, dans son exposé, indiqué que le leadership féminin est l’affaire de tous, car le rôle que joue la femme dans la société devient désormais très important. Elle a exhorté les Congolais de faire sien le combat pour ce leadership et ne pas laisser les femmes seules dans l’arène.
Elle a, à cet effet, rappelé qu’il ne s’agit pas de faire gagner les femmes, mais de promouvoir la société toit entière. « On attend des femmes, avant tout, qu’elles se comportent comme des responsables de famille et qu’elles gèrent avec parcimonie le foyer. Ce rôle est précieux et nous le faisons avec bonheur. Toutefois, les capacités managériales naturelles que nous avons, nous permettent de prétendre à davantage de responsabilité dans la société », a-t-elle indiqué.
Elle a fait remarquer que de nos jours, les femmes sont confrontées à la nécessité d’équilibrer démontrer leur rôle dans deux entités que sont le foyer et la communauté.
La présidente du CRIC a noté, avec satisfaction, que depuis des décennies les femmes congolaises ont réalisé des progrès considérables dans le développement politique, économique et social du pays Cependant, malgré ces efforts, elles sont encore largement marginalisées dans les couloirs du pouvoir.
A ce titre, il a déclaré : « Le leadership, lui est considéré comme le rôle des hommes et estimé comme incompatible avec les valeurs d’une “bonne femme”. Les conjoints sont généralement et traditionnellement peu favorables à ce que leurs épouses assument plus de responsabilités dans la famille. Ils peuvent dans certains cas, en être les saboteurs. Les obligations familiales limitent matériellement et mécaniquement les opportunités pour les femmes. Sans un partage équitable des charges familiales, les femmes qui ont la compétence universelle et résiduelle de leurs foyers ne pourront jamais trouver le temps de s’exprimer autant qu’elles le souhaiteraient en dehors de leurs ménages ».
Elle a, par ailleurs lancé un appel aux jeunes à jouer un rôle important dans la promotion de la femme, dans la vie publique, avant de les motiver au travail récompensé par un poste, une médaille ou un trophée.
ACP/Kayu/CKM/Thd