Kinshasa, 03 mars 2022 (ACP).- Le Ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, Modeste Mutinga, a clôturé jeudi en la salle de conférence du cercle Boboto dans la commune de la Gombe, l’Atelier de présentation des résultats de l’Etude sur le profil de vulnérabilité et l’estimation du Proxy Means Test(PMT).
Le ministre Mutinga a fait savoir que l’objectif général de l’étude est de procéder à une analyse globale de la vulnérabilité visant à classer les provinces, en utilisant les mesures existantes, telles que la pauvreté monétaire, multidimensionnelle et l’insécurité alimentaire, afin d’estimer les paramètres pour un « Proxy Means Test » qui permettra de classer les bénéficiaires des programmes de protection sociale.
Selon lui, le Proxy Means Test est l’un des indicateurs du niveau de vie dans la base de données des ménages collectés par les différents services du ministère des Affaires sociales, avant d’améliorer le processus de cinglage des bénéficiaires des programmes et projets sociaux sectoriels.
Il s’est dit comblé de voir les experts réunis dans cet atelier pour valider les résultats de ladite étude avant d’affirmer puisque les résultats provisoires de l’étude ont été adopté, ainsi que les recommandations et la feuille de route, la mobilisation devrait être plus forte qu’avant, car l’horizon semble mieux balisé et plus clair.
À cette même occasion, le ministre Mutinga a déclaré que sa présence à cette cérémonie de clôture témoigne de l’attention portée par le gouvernement de la République, sous la conduite du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, et du Premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde, sur l’amélioration des conditions de vie des concitoyens en situation difficile, grâce à une utilisation judicieuse des ressources disponibles.
Pour le coordonnateur de la convention de partenariat FSRDC-MINAS, Jules Bisiluala, l’opinion nationale qu’internationale est appelée à s’approprier des objectifs de ce projet qui visent entre autre à améliorer l’accès aux moyens de subsistance et aux infrastructures socio-économique dans les communautés vulnérables de la RDC. Etablir des éléments fondamentaux d’un système des filets sociaux et de renforcer les systèmes nationaux de gestion des réfugiés afin de permettre aux participants de comprendre la quintessence de ce projet.
Bisiluala a en outre explicité de manière précise que parmi les cinq composantes dudit projet, les composantes techniques comprennent la construction et la réhabilitation d’infrastructures communautaires, un large programme de filets sociaux et un appui à la situation du secteur social.
Il a indiqué que 5 provinces sont initialement bénéficiaires du projet, notamment le Kasaï- central, l’Ituri, le Nord et Sud Kivu et le Nord Ubangi.
Le représentant de l’UNICEF, Edouard Beigbeder, a fait savoir, pour sa part que la fourniture des services d’assistance sociale s’inscrit dans le cadre du projet « STEP II » qui permettra de lutter durablement contre la pauvreté, de renforcer l’inclusion sociale, la réduction des inégalités dans ce secteur et la promotion de la cohésion sociale qui constituent ensemble un gage permettant le développement économique et social et une garantie de la stabilité. ACP/RNL/NKV/MNI/TKM