Conseil de sécurité de l’ONU : les PVH saluent l’élection de la RDC

Kinshasa, 04 juin 2025 (ACP).- L’élection mardi, de la République démocratique du Congo (RDC), en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2026-2027, a été saluée mercredi à Kinshasa, par la ministre déléguée des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables (PVH-APV), dans un message.

« La République démocratique du Congo vient d’être élue membre non permanent  du Conseil de sécurité de l’ONU. Nous saluons cette élection, car bientôt, l’opprobre infligée à notre nation depuis des décennies par des tueries, viols et les autres violences entrainant l’augmentation des personnes vivant avec handicap va finir », a déclaré Me Irène Esambo Diata, ministre déléguée en charge des PVH-APV.

Selon Mme Esambo, la RDC accède à l’organe exécutif de l’ONU pour la troisième fois après les mandats en 1982-1983 et en 1991-1992 où elle avait présidé le Conseil au plus fort de la guerre contre l’Irak, tout en saluant cette avancée diplomatique qu’elle considère comme le début de la fin de l’opprobre infligée à la RDC depuis des décennies en particulier sur les personnes en situation d’handicap.

« Vive la RDC, double victoire : hier élue vice-présidente de la 80ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, aujourd’hui membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour notre pays et l’Afrique. Je remercie le Dieu Tout puissant qui a permis cet accompagnement du gouvernement, plus particulièrement au Président Félix Antoine Tshisekedi, pour sa diplomatie agissante qui ramène petit à petit dans le pays », a-t-elle dit.

« La paix, la sécurité et le respect de notre intégrité territoriale, c’est pour demain. Restons confiants à Dieu et à notre Président de la République », a-t-elle ajouté.

La RDC qui subit des affres de la guerre d’agression rwandaise dans sa partie Est, voit le nombre des personnes avec handicap augmenté du jour au lendemain, suite à cette guerre qui n’épargne personne. La Cour pénale internationale a déjà été saisie pour mener des enquêtes et établir les responsabilités afin que les PVH soient rétablies dans leurs droits et des coupables subir la rigueur de la Loi.

ACP/UKB

Fil d'actualités

Sur le même sujet